Sommaire
Des chiffres préoccupants
Le plastique nous a envahi et finit malheureusement dans les océans
- 5 grammes de micro plastiques ingérés par semaine en moyenne, soit l’équivalent d’une carte bancaire.
- 90 % des sels de table contiennent des micro plastiques
- Concernant les médicaments, certaines formes galéniques (comprimés, gélules, sachets effervescents) peuvent contenir des excipients ou des enrobages issus de polymères d’origine synthétique, et posent question. Demander conseil à un pharmacien pour des alternatives sans enrobage plastique. Garder en tête que l’exposition médicamenteuse reste minime comparée à l’alimentation ou aux cosmétiques, mais qu'elle s’ajoute au reste.
L'océan poubelle
Il faut sauver les mers et océans de la pollution humaine
- ≥ 150 – 199 millions de tonnes de plastique flottent actuellement dans les océans
- 8–10 millions de tonnes de déchets plastiques s’y déversent chaque année
- 1,9 million de morceaux de plastique par km² en moyenne en mer .
- Plus de 171 000 milliards de particules plastiques flottent à la surface
- 92 % des micro plastiques dans 60 % des poissons consommés
- 80 % des déchets marins sont des plastiques
- 1 million de bouteilles plastiques sont vendues chaque minute, 50 % finissent dans l’océan
Le plastique omniprésent
Regardez autour de vous, à votre domicile, au bureau, dans les transports, sur le sol (les fumeurs ont la désagréable manie de jeter leurs mégots dont le filtre contient des microparticules par terre : vous trouvez 1 filtre tous les m2)
- Les films plastiques sont malheureusement partout, 1 million de tonnes par an sont utilisées en France 90 % sont enfouis ou incinérées et non recyclés.
- 1 kg de film, sac ou sachet plastique recyclé équivaut à 0,8 kg de pétrole brut économisé.
- Selon les chiffres de l’ADEME, la production annuelle de déchets des entreprises s’élève à 22 millions de tonnes, tous déchets confondus. 880 000 tonnes sur ces 22 millions concernent les déchets plastiques des polymères dérivés de la chimie pétrolière.
Le plastique au quotidien : un poison discret et efficace pour dégrader votre santé et celle de notre précieuse planète Infographie Picbleu

Refuser, Réduire, Réutiliser
Ce sont les « 3 R » (Refuser, Réduire, Réutiliser) :
Refuser les emballages jetables | films alimentaires, bouteilles |
Remplacer avec du verre/inox | pour stockage alimentaire |
Privilégier le vrac | Apportez votre propre contenant en tissu ou en verre |
Éviter le chauffage au micro-ondes | Surtout dans le plastique |
N'achetez plus de bouteilles d'eau en plastique | les gourdes |
Lisez les ingrédients des produits | les cosmétiques sans microbilles |
4 bouteilles sur 10 sont recyclées
Avant de recycler, il faut éviter de consommer des produits sous plastique.
En 2004, 5 milliards de bouteilles en plastique ont été recyclées en France (seulement 4 bouteilles sur 10). Pensez d'abord à votre santé… Si vous devez boire de l'eau en bouteille, choisissez le verre. Faites l'essai simplement : lorsque vous buvez directement à la bouteille en plastique au bout de quelques heures une odeur désagréable est perceptible, avec le verre aucune odeur.
Selon les chiffres de l'UNU
Pour l’université des Nations Unies, la matière plastique représente un enjeu crucial du recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE).
Si la moitié de ce plastique était réutilisé dans l’Union européenne,
- 5 millions de kilowattheures d’énergie
- 2 millions de tonnes d’émission de CO2 seraient économisés, soit l’équivalent de 1,6 million d’allers-retours Paris New York en avion.
Que sont les perturbateurs endocriniens ?
La chimie moderne et les groupes industriels ont généralisé et facilité l'emploi de plastiques, de pesticides et ont inventé de nombreux objets de votre vie quotidienne parfois inutiles qui contiennent des composés chimiques.
- Ces substances chimiques d’origine naturelles ou artificielles, mais étrangères à l’organisme peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien.
- Lorsqu'elles arrivent en contact avec l'une de nos cellules, celles-ci ne font pas le distinguo entre ce que la nature a créé et ce que l'homme a créé.
- Elles perturbent leur fonctionnement et peuvent générer différentes pathologies.
L'homme ne fait que copier ce qui a déjà été conçu. Des milliards de milliards de combinaisons infinies ont déjà été créés, la science découvrira et repoussera les limites indéfiniment pour les siècles des siècles.

La pollution chimique interne
Certaines substances chimiques, lorsqu'elles arrivent en contact avec l'une de nos cellules, ne font pas le distinguo entre ce que la nature a créé et ce que l'homme a créé.
- De nombreuses études scientifiques ont attiré l’attention sur des effets sur les organes ou la fonction de reproduction de substances chimiques présentes dans l’environnement.
- Des études épidémiologiques mettent en évidence une évolution de la fréquence de pathologies diverses touchant les organes de la reproduction ou encore des altérations de la fertilité.
L'impact sanitaire de substances
Scientifiques, organismes de recherche indépendants et associations « s'interrogent » sur l’impact sanitaire de substances, présentes dans l’environnement ou dans des produits de consommation sur le système hormonal.
- L’ANSES réalise différents travaux d’évaluation du risque, assure une veille scientifique et de référence sur les perturbateurs endocriniens.
- Un travail d’envergure visant une trentaine de substances identifiées comme « préoccupantes » au regard de leur action de perturbateur endocrinien.
- Elle effectue des travaux de recherche grâce à son Programme national de recherche en environnement-santé-travail (PNR-EST).
Comme toujours l’accroissement de pathologies fait l’objet de controverses scientifiques et sociétales.
à qui cela profite-t-il ?
La bonne question à se poser : Pourquoi avoir utilisé du bisphénol A sur les tickets de caisse avant son interdiction dans la composition du papier ?
Solutions innovantes
Comme toujours on agit après, mais la technique peut-elle plus efficace que l'arrêt de l'utilisation inutile du plastique ?
- Bactéries dégradant le plastique en mer (ex. recherches à Crète).
- Technologies de collecte (Interceptor de The Ocean Cleanup)
Pour aller plus loin
Les plastique représente un réel danger pour notre santé, cela a été mis en évidence en 2019. Nos océans meurent de la pollution générée par 8 milliards d'humains qui doivent prendre conscience que sans arbres et sans mers et océans leurs jours seront encore plus réduits.
- Encourageons les politiques publiques à renforcer la réduction à la source, interdire les plastiques à usage unique, etc.
- C'est aussi aux consommateurs à se montrer raisonnables.