4 pollutions courantes et méconnues métaux médicaments radioactivité

Temps de lecture: 6 min , Dernière mise à jour: 24/03/2024
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Il existe quatre pollutions courantes et méconnues, la pollution par les métaux lourds, pollution par certains médicaments, pollution par la radioactivité et pollution par l'environnement électromagnétique. Les effets de ces pollutions diverses sont la cause de l'accroissement du risque de maladies telles que cancers et cardiopathies.

Pollutions méconnues

4 pollutions courantes et méconnues des métaux lourds, médicaments, pollution par la radioactivité et pollution par l'environnement électromagnétique.

Cette corrélation est observée dans les pathologies de l'adulte et résulte en partie de la présence de produits et de substances chimiques présents dans l'environnement au cours de son enfance (rapport OMS relatif à l'exposition des enfants au plomb et métaux lourds présents dans le sol, aux polluants atmosphériques, aux pesticides dans l'eau et aux substances présentes dans la nourriture).

En France, l'ADEME estime qu'environ 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont jetées chaque année.
Accéder au site de l'ADEME ça suffit le gâchis, ça déborde

1) La pollution par les métaux lourds

Les métaux lourds comme le mercure, le cadmium, le plomb, le nickel, l'étain, l'aluminium, etc., sont à l'origine d'une pollution silencieuse, selon l'OMS (l'Organisation Mondiale de la Santé) 30 % des pathologies ont une origine environnementale (voir article sur le mercure ci-dessous).

Il existe des moyens efficaces pour lutter contre ces métaux lourds, une alimentation riche en antioxydants donc biologique. Le zinc (neutralisation et élimination du mercure et métaux lourds en agissant comme catalyseur de la super Oxyde Dismutase), le sélénium, le glutathion, les acides aminés.

2) La pollution par la thérapie médicamenteuse

Psychotropes, sédatifs, somnifères, benzodiazépines influent sur le système immunitaire. Les radiothérapies, les chimiothérapies sont hautement toxiques. Pilules anti-contraceptives, pilules pour les performances sexuelles, produits dopants, anti-sommeil, antirides, etc. Toutes ces substances chimiques se retrouvent dans l'eau, dans les mers et océans.

3) La pollution électromagnétique

Tout élément électrique (appareil, câble, fil) génère dans son environnement un champ électromagnétique de 50 hertz (courant alternatif du réseau de production d'électricité). Ces champs magnétiques constituent une pollution invisible à l'origine de déséquilibres biologiques. Sept perturbations ont été identifiées :

  • Perturbation des flux d'ions calcium (messager du tissu cellulaire).
  • Risque accru de cancer et leucémie (hypothèse non démontrée en raison d'une absence d'étude).
  • Perturbation de la synthèse protéique (modifications dans la transcription de l'ADN et de l'ARN).
  • Perturbation de la régulation des neurotransmetteurs (sérotonine et dopamine).
  • Perturbations des défenses immunitaires (Lymphocytes T pouvant perdre 1/4 de leur pouvoir de destruction des cellules cancéreuses).
  • Troubles physiologiques de la glande pinéale (sécrétion de l'hormone du sommeil la mélatonine régissant les cycles du sommeil).
  • Perturbation du rythme circadien (alternance nuit et jour).

4) La pollution radioactive

Une énorme quantité de déchets très radioactifs ont été immergés dans de profondes fosses sous-marines par une douzaine de pays, dont la France, les États-Unis et le Royaume-Uni. Les Russes auraient poursuivi cette pratique jusqu'en 1992, immergeant réacteurs radioactifs et sous-marins nucléaires. Nul ne peut estimer aujourd’hui les effets à moyen et long terme de cette diffusion de radioactivité qui concerne toutes les mers du monde. Les populations sont surtout informées des catastrophes majeures et spectaculaires (type Three Mile Island, Tchernobyl, Fukushima), mais la pollution radioactive est invisible, sournoise et s'aggrave de jour en jour. Seuls les propos des instances en charge des dossiers relatifs au nucléaire sont rassurants.

L’atome est composé d’un noyau autour duquel tournent des électrons. Le noyau est composé de neutrons et de protons, qui sont des nucléons. Certains nucléides se transforment spontanément au cours du temps accompagnés d'un changement de nature du noyau. Cette transformation se fait par émission de particules, par fission spontanée ou par capture électronique (noyaux lourds ou qui ont un excès de neutron ou de proton). Ces noyaux sont « Radioactifs » lorsqu'ils se désintègrent.

Si vous séjournez à un mètre de distance de combustible nucléaire usé stocké depuis 50 ans et qui était issu d'une centrale nucléaire, en moins d'une heure vous recevez une dose mortelle de radiations (Source Princeton University). Certains produits radioactifs sont hautement toxiques pour un organisme vivant comme le polonium 210 (affaire Alexandre Litvinenko, ancien agent des services secrets russes empoisonné au Polonium 210).

La radioactivité s'est développée avec les différentes applications de l'énergie atomique :

  • les bombes atomiques et armes nucléaires.
  • les centrales nucléaires et centres de recherche atomique.
  • les traceurs isotopiques.
  • les éléments radioactifs utilisés en médecine.
  • l'irradiation des denrées (conservation des aliments).

Mercure métal neurotoxique

Actuellement les quantités de mercure présentes dans l’air sont 7,5 fois supérieures aux taux naturels, 5,9 fois supérieurs à la surface des océans et 2,1 fois supérieurs dans le fond des océans.

Le mercure rejeté dans l’atmosphère passe dans les sols, dans l’eau et finit dans les mers et océans où il devient du méthyl mercure que l’on retrouve dans la faune marine où il peut polluer pendant plusieurs millénaires. « Aujourd’hui, plus de la moitié des émissions de mercure viennent d’Asie, mais historiquement les USA et l’Europe sont les principaux émetteurs. Nous avons trouvé que la moitié du mercure à la surface des océans provient de rejets antérieurs à 1950 », Source Daniel J.Jacob, professeur de chimie atmosphérique et d’ingénierie environnementale à Harvard participant à une étude qui a démontré que près de 60 % du mercure qui se trouve dans l’atmosphère a pour origine des émissions humaines passées, 27 % étant issus de rejets actuels et 13 % restants sont d’origine naturelle.

Le coût sanitaire de l’exposition au mercure a été estimé à 15 milliards de dollars en Europe et aux USA (Science Daily. 8 juillet 2013. Chercheurs de l’école d’ingénierie et de sciences appliquées d’Harvard).



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