
Centrale nucléaire Est-on informé et préparé risque d’accident
Sommaire
L'histoire l'a prouvé à maintes reprises et le prouvera certainement à nouveau : la sécurité absolue, le risque zéro n'existe pas et même les plus fervents ambassadeurs du nucléaire ont été obligés de reconnaitre cette dangerosité et de déclarer qu'il existait des avantages, mais aussi des inconvénients. Il est préférable d'investir dans la sécurité des installations nucléaires et inviter les usagers à dépenser un minimum d'énergie.
Le risque calculé
Le rapport bénéfice/risque cela vous parle ?
Désormais leur discours à changé, ils parlent de risque calculé. Une catastrophe nucléaire en Europe outre le coût financier serait indescriptible dans ses conséquences à long terme, c'est la raison pour laquelle le nucléaire potentiellement dangereux demande une surveillance accrue lorsque les infrastructures vieillissent.
Fukushima
C'est le plus terrible scénario catastrophe de l'histoire humaine encore dramatique aujourd'hui, car il n'existe pas d'autres solutions que d'attendre.
Si la planète ne risque rien, car il lui suffira d'attendre 12 000 ans que les isotopes radioactifs s'atténuent, il n'en est pas de même pour la race humaine. Les quatre réacteurs éventrés en mars 2011 ont déversé de la radioactivité dans l’environnement.
En avril 2011, l’eau contaminée du réacteur nº 2 se déversait directement dans la mer par une galerie souterraine qui débordait et constituait la plus forte pollution radioactive en mer de l’histoire. L'opérateur Japonais TEPCO a estimé à 520 m3 d’eau très radioactive le rejet d’avril 2011, soit 4 700 térabecquerels ou 20 000 fois l’autorisation de rejet annuel. Cette catastrophe nucléaire se situe au niveau 7 de l’échelle INES. Depuis des millions de litres d'eau sont utilisés pour refroidir les réacteurs en fusion.
Où stocker l'eau polluée ?
Se pose le problème de savoir où stocker l'eau radioactive dont les réservoirs sont pleins. Dans la mer ? pour que les 75 courants marins nous amènent la radioactivité partout ?
Le schéma ci-dessous appelé échelle INES classifie le degré de gravité lors d'un accident nucléaire (Pour le Japon, il s'agit d'un accident majeur d'une dangerosité inconnue à ce jour dont les conséquences vont avoir des répercussions pour les siècles à venir). Cliquez sur le schéma pour accéder au site de l'IRSN.

Tchernobyl
Les conséquences d'une erreur humaine
En 1986, explosion d'un réacteur nucléaire ukrainien à Tchernobyl. Ce grave accident est le résultat de dysfonctionnements dans la construction des réacteurs, d'erreurs de manipulations (le système d'alerte avait été désactivé afin d'effectuer une expérience), de méconnaissances liées au danger du nucléaire. Des conséquences mal gérées et un temps minimisées. La radioactivité relâchée dans l’atmosphère bouleverse l’environnement, car les expositions aux radiations sont dangereuses. L’une de ses conséquences est l’apparition de problèmes thyroïdiens, mais aussi de cancers dans les mois et les années qui suivent.
L'institut de protection et de sureté nucléaire a défini après le passage du nuage radioactif de Tchernobyl, quatre zones (schématiques) de contamination au césium 137. Des mesures ont été effectuées dans le sol, les légumes à feuillage et le lait. Ces zones sont approximatives et théoriques, car des pics de maladies ont été relevés sur des zones très ponctuelles même inférieures à 750 Bq/m2 sur la carte. La cour d'appel de Paris a clos l'enquête sur l'impact du nuage radioactif estimant qu'il n'y avait pas eu de conséquences sanitaires mesurables.
Les sites gouvernementaux
Les sites gouvernementaux, scientifiques et associations ANDRA, AIEA, IRSN, AEPN, Politique Autrement, Site de la commission européenne, Greenpeace, CRIIRAD, Réseau Sortir du Nucléaire, donnent un éclairage différent sur le nucléaire et posent la question de la pertinence du choix de cette industrie mal maitrisée qui en 2011 suite à la catastrophe nucléaire du Japon a basculé du « zéro risque » au « risque calculé ». A un degré inimaginable.
La pollution radioactive au Japon
Selon la CRIIRA dans la province de Takahagi, au nord du Japon, les vents repoussent la pollution radioactive vers les zones habitées, « le débit de dose a été multiplié par 10 entre 11 h 30 et 14 h ». Tous les produits alimentaires sont contaminés. « Des analyses révèlent notamment des niveaux de radioactivité extrêmement élevés dans des épinards et dans du lait », 15 000 Bq/kg, soit un taux 27 fois supérieur à la limite en vigueur au Japon. Source : CRIIRAD.
Les sites scientifiques et associatifs sur le nucléaire
Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR)
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