
La communication verte et la fausse publicité « écologique »
Sommaire
La communication verte et la fausse publicité « écologique ». Tout savoir sur les actions de communication qu'il s'agisse de campagnes, de publications, ou d'organisation d'événements qui ont un impact significatif sur l'environnement tout au long de leur cycle de vie.
Les termes écologie, commerce équitable, développement durable, environnement, renouvelable, réduction d'impôts ou aides CEE font vendre. Alors faut-il s'y fier ?
Vous pourrez découvrir les actions à accomplir pour préserver l'environnement (et donc l'homme) dans le Guide de l'environnement sur Picbleu. Découvrez également tous les articles et les réponses aux questions que vous pouvez poser dans les commentaires ou dans la FAQ (foire aux questions).
Le vrai problème est la destruction de l'environnement par l'Homme qui accapare les terrains agricoles pour construire des autoroutes, villes, etc. qui utilise des milliers de produits chimiques pour fabriquer des produits qui polluent l'air, la terre nourricière et l'eau. Le CO2 n'est que la conséquence, penser qu'il suffit d'une nouvelle technologie pour éviter les émissions de CO2 qui réchauffent la planète est trop réducteur.
Pire raser les forêts pour éviter le CO2 est une absurdité.
Les mots qui font vendre
Certains termes "écologie, commerce équitable, développement durable, préservation, environnement, durable, renouvelable, bio, éco, droit, réduction d'impôts" sont des mots clé qui font vendre et générer du chiffre d'affaires.
Cette récupération mercantile des préoccupations environnementales par la publicité se fait de façon abusive et malhonnête. De nombreuses marques ne cherchent en fait qu’à augmenter habilement la valeur perçue des produits proposés qui parfois ne contribuent que de façon très marginale à la protection de l’environnement.
Ce procédé qui consiste à passer dans un brouillard « vert » tous les cerveaux grâce à des discours commerciaux très étudiés psychologiquement s'appelle le greenwashing. Le but étant, suivant la loi de Pareto, de générer du profit grâce aux 20 % de consommateurs décidés à changer leurs modes de consommation pendant que les 80 % restants qui n’ont aucune envie de diminuer leur confort pour une planète plus verte en retirent une bonne conscience parce que certains agissent à leur place.
Lorsque l'on réfléchit aux médias et à leur puissance de diffusion de l'information, il est possible de se poser la question : pourquoi chaque jour la même information émanant d'une seule entité est relayée à l'infini par tous les médias ?
Sans aller vers la théorie du complot ou vers l'angélisme le plus complet, il est intéressant de placer le curseur sur la position médiane et se poser la question : à qui profitent ces informations ?
La publicité écologique
La publicité rend plus vert que vert.
"Bon pour la planète, bon pour l'environnement, préserve l'environnement, naturel, bio, écologique, bio dégradable, durable" : tous ces qualificatifs sont employés par la publicité qui nous vante les qualités environnementales de produits pas verts du tout.
Les constructeurs automobiles
Les constructeurs automobiles surfent sur la vague environnementale sans trop de risques même lorsque les mérites mis en exergue ne sont pas tenus. Le secteur automobile est très actif en la matière et les publicités mettent en avant des qualités environnementales présentant une voiture dans un contexte de nature préservée alors que la quantité de CO2 rejetée présentée comme une performance constitue une catastrophe écologique. N'oublions pas que ces machines qui nous entourent souvent chargées de symbolique et de fantasmes sont pourvues de roues et d'un moteur qui nous facilitent la tâche pour les déplacements, mais qu'elles restent des outils très polluants et toxiques : il suffit de s'enfermer dans un garage avec un véhicule (même le plus « vert ») dont le moteur est allumé pour mourir par asphyxie et par intoxication...
Les publicitaires
Ils pratiquent la désinformation verte et le blanchiment écologique, prônent et suggèrent des vertus écologiques de produits de consommation et les consommateurs achètent, en même temps que le produit, une bonne conscience environnementale. La publicité rend vert...de rage les observateurs.
Un article intéressant sur le lobbies par le site Larelève et la peste :
https://lareleveetlapeste.fr/les-lobbies-ces-professionnels-de-la-desinformation/
Stéphanie Gibaud : une lanceuse d'alerte - La Relève et La Peste
https://www.facebook.com/lareleveetlapeste/videos/1404030683024398/
Le greenwashing
Le greenwashing : l'écoblanchiment et le lavage de cerveau vert.
Les publicités abusives
Ce que dit la loi sur la publicité mensongère verte.
L'alliance pour la planète
(ONG aujourd'hui disparue) dénonçait le nombre de publicités toujours croissant épinglées pour l'utilisation de publicités faussement écologiques. L'utilisation erronée de l'argument écologique est courante.
Exemples : l'un des plus grands constructeurs japonais mondiaux est l'auteur d'une publicité « verte » mettant des valeurs écologiques à un véhicule 4X4 particulièrement polluant. Le géant de l'électronique Coréen fabrique désormais des tanks afin d'œuvrer comme le dit sa publicité pour « la paix dans le monde ».
En France, la seule loi qui régit la publicité est celle liée à la publicité mensongère (il s'agit de l'article L121-1 du code de la consommation). Cette loi, trop vague pour éloigner tous les abus de la publicité n'est pas applicable, car les publicitaires ne sont ni experts, ni payés pour vérifier si une centrale nucléaire n'envoie pas de C02 dans l'atmosphère, si les agrocarburants sont bons pour l'environnement, si un fabricant de lessive n'envoie pas de nitrates dans l'eau ou si un constructeur commercialise une voiture 4X4 qui préserve l'air et le paysage !
Une vidéo instructive
La vidéo du présentateur Peter Finch ci-dessous est très instructive (même si cette prestation à l'américaine est caricaturale). Il démontre que l'absence de lecture, de réflexion et de culture mène à la facilité : celle de s'asseoir devant son poste de télévision et accepter l'information sans aucun sens critique.
Le cerveau enregistre un ensemble d'informations chaque jour et même si 3 à 5 % vous restent à l'esprit, sachez que certaines données souvent reliées à l'émotion sont stockées durablement. Avez-vous remarqué qu'une musique populaire pouvait vous revenir plusieurs fois dans la semaine après l'avoir entendue une seule fois ?
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