Emissions de CO2 et gaz à effet de serre des énergies

Temps de lecture: 5 min , Dernière mise à jour: 03/10/2023
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Toutes les activités humaines génèrent des émissions de GES (gaz à effet de serre) dans l’atmosphère. L’augmentation de la concentration atmosphérique des GES due renforce l’effet de serre responsable du réchauffement climatique.


Les besoins en énergies 

Ils n’ont jamais été aussi importants. Plus on consomme de l'énergie et plus on perturbe les équilibres de l'environnement. La consommation excessive d'énergies fossiles émet des gaz de serre. Mais par effet rebond, en installant des fermes d'éoliennes, des parcs photovoltaïques ou tout autre système ce bonus énergétique d'énergie décarbonée accélèrera l'artificialisation des sols, la destruction des montagnes pour extraire les matières premières, etc.

Le problème est mal posé en cherchant à décarboner, car c'est la création de tout un tas d'activités qui entraine une consommation massive et excessive d'énergie. Il faut que les pays riches deviennent raisonnables afin de réduire leur empreinte écologique en revenant aux limites de la Terre.  La production électrique qui est le secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre en France se conjugue avec d'autres usages fortement polluants :

  • La combustion d’énergies fossiles (le transport avec la prolifération de millions de voitures ou le transport aérien est une calamité).
  • Certains procédés industriels tels que la production de ciment (sources de dioxyde de carbone CO2), 
  • Les élevages agricoles,
  • Les engrais et produits utilisés en agriculture, 
  • Le traitement des déchets, 
  • l’utilisation de solvants, 
  • la réfrigération et la climatisation fortement utilisateurs de puissants fluides frigorigènes. 

Émissions de gaz à effet de serre 

Les attributions d'étoiles ne sont pas immuables, car en fonction du développement de chaque énergie, des effets collatéraux se font sentir. La prolifération d'une même source d'énergie créée des inconvénients. 

Grammes de CO2/kWh

Les liens ci-dessous donnent une synthèse des différentes énergies exprimées en centimes par kilowattheures.

(1) Pour l'électricité méthode de calcul d'allocation (180 grammes de CO2/kWh) différente de la méthode marginale (500 à 600 grammes de CO2/kWh). Voir définitions sur le dernier onglet en bas de page.

L'ADEME a publié une note en 2005 concernant la méthode d'allocation qui consiste en un calcul donnant les moyens d'établir des bilans d'émissions de CO2 par secteur ou par usage, en affectant les émissions de dioxyde de carbone (CO2) du parc de production d'électricité sur un secteur de consommation.

Le contenu en CO2 (exprimé en grammes de CO2/kWh) pour le chauffage électrique ressortait ainsi à 180 grammes.

Ces résultats obtenus avec cette méthode sont très différents de ceux obtenus avec une méthode marginale.
L’ADEME et RTE ( Gestionnaire du Réseau de Transport d'Électricité) ont réalisé conjointement en 2007 une 1ère analyse du contenu en CO2 du kWh électrique avec une méthode marginale.

En quoi consiste cette analyse ?
Cette méthode marginale permet l’évaluation des émissions de CO2 évitées par la non consommation d’un kilowattheure, en fonction de son usage.

Reconstituer le moyen marginal, heure par heure, pendant 1 an.
Étudier les heures moyennes de fonctionnement d'un type d'appareil électrique donné (chauffage, éclairage, plaque de cuisson)
Déduire le moyen marginal qui sera sollicité par une hausse ou impacté par une baisse de consommation électrique de cet appareil.

Le contenu en CO2 (en grammes de CO2/kWh) pour le chauffage électrique ressortait ainsi à 500 à 600 grammes.

* Le zéro Co2 reste théorique. Dans l'onglet ci-dessous l'explication sur le calcul effectué par l'ADEME sur une période à l'échelle humaine (50 ans) ne tient pas compte de la déforestation véritable fléau ni de la véritable croissance d'un arbre.


Le bois ne peut pas se substituer au pétrole

Le bois ne devrait pas malheureusement être classé comme énergie renouvelable : son bilan carbone et ses émissions de CO2 équivalent aux émissions du charbon. La raison : le principe de la compensation carbone suivant laquelle lorsque l'on coupe un arbre et on en replante un autre le bilan serait neutre : ce calcul ne tient pas compte de la réalité. 

Un arbre pousse très lentement.

Il est soumis aux incendies, à la sècheresse, aux insectes (scolytes), aux parasites (lierre, gui), à l'homme (cupidité) et ce n'est pas la mono culture d'espèces rapides (50 ans) qui permet de valider une équation discutable. Il suffit de se promener par temps froid dans certaines zones fortement équipées d'appareils à bois pour se rendre compte de la pollution atmosphérique due à la combustion de la biomasse. La législation n'impose pas de filtres anti particules fines, il faut souhaiter qu'elle évolue pour la qualité de l'air en forte dégradation.

Ce que l'on qualifie de 1ère forêt d'Europe celle du massif Aquitain est un champ d'arbres résineux d'une seule essence (pin maritime) de 9.5 millions de km2 qui a connu en 1950, 1999, 2009 et 2022 des catastrophes qui sont de graves atteintes à notre vie sur Terre. 15 millions d'hectares disparaissant chaque année de la planète.

En conclusion, le meilleur investissement est l'isolation du bâtiment afin de consommer un minimum d'énergie. Le solaire étant le système le plus vertueux.

Les arbres nous sont indispensables 

Explication dans l'onglet ci-dessous sur les arbres véritables puits de capture du CO2 et pourvoyeurs d'oxygène.

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