Quelle énergie pour demain et quelles matières premières ?
Energies alternatives ou renouvelables > Énergies renouvelables
Pétrole > Énergies fossiles
Le fonctionnement de notre civilisation moderne est lié directement à diverses sources d'énergie appelées combustibles « fossiles » utilisées soit pour les transports, les besoins domestiques (cuisine, éclairage, chauffage, climatisation. Au rythme effréné de notre société de consommation, les stocks mondiaux d'énergies fossiles seront épuisés avant la fin de la moitié du XXIe siècle.
Dans une vingtaine d'années, la consommation mondiale d'énergie aura augmenté d'environ 58 % et cette hausse vertigineuse sera considérée comme la plus forte demande énergétique qu'ait connue notre humanité depuis les dernières décennies.
Les combustibles fossiles couvrent environ 90 % des besoins énergétiques mondiaux. Le pétrole constitue la première source énergétique fossile 40 %, suivi par le charbon 26 % et le gaz naturel 24 %. Selon le rapport publié en l'an 2000 par le The World Ressources Institute W.R.I. Aux USA, chaque Américain consomme en moyenne 93.000 Kilowatts/heures d'énergie par an, soit l'équivalent de 8000 litres de pétrole, pour tous usages, dont les transports, le chauffage et la climatisation. Source Biosciences. L’Afrique du Sud, l'Australie, la Chine et la Pologne fabriquent leur électricité à l'aide de Centrales Thermiques au charbon, l’Inde 60 %, les États-Unis et l'Allemagne à plus de 50 %.
L'agriculture servant à nourrir l'Humanité est aujourd'hui alimentée aux hydrocarbures. Le pétrole et le gaz naturel jouent un rôle crucial à tous les stades de l'agriculture moderne, depuis la fabrication des engrais jusqu'à l'expédition des récoltes.
Peut-on se passer des énergies fossiles ?
Quelles sont les réelles alternatives au charbon, au pétrole, au gaz et à l’atome ?
Faisant suite aux accords de Rio et de Kyoto la France s'est engagée, avant 2020 !, à couvrir 20 % de ses besoins énergétiques grâce aux vraies énergies renouvelables. La multiplicité des scénarios énergétiques décrivant le monde de demain indique la complexité des calculs. Remarquons toutefois que toutes ces projections n'ont que des divergences modestes sur les renouvelables : elles les situent environ au tiers du bouquet énergétique.
Sur le schéma ci-dessous, nous pouvons observer deux cas extrêmes : le scénario « vertueux » de l'AIE, réputée conservatrice, et le scénario dit « évolution » de la radicale et antinucléaire Greenpeace. En 2030, les renouvelables produiront environ 1OOOOO pétajoules (PJ), soit 10 puissance 15 joules par an dans le premier, et 122 000 PJ dans le second.
La différence est donc négligeable. Mais lorsque l'on s'intéresse aux choix énergétiques et aux économies d'énergies, les prospectives de l'AIE et de Greenpeace divergent beaucoup plus nettement : le premier scénario prévoit 70 000 PJ d'économies, quand le second table sur 310 000 PJ. Ce scénario substitue le nucléaire au profit d'autres énergies moins dangereuses. Ces études démontre que l'essentiel du débat doit porter sur les capacités des nations à économiser l'énergie. Même dans le scénario le plus optimiste, les fossiles continueront à fournir plus des deux tiers de la production énergétique mondiale en 2030.
Les vraies énergies renouvelables sont toutes les énergies issues de sources non fossiles* renouvelables : énergie éolienne, énergie solaire, énergie géothermique profonde, énergie marémotrice, énergie hydroélectrique, bioénergies. Toutes ces énergies renouvelables servent à produire de la chaleur, de l'électricité ou des carburants. Les techniques de microcogénération et de cogénération permettent de produire à la fois chaleur et électricité.
Ces énergies sont théoriquement inépuisables puisque renouvelables. Toutefois, elles présentent des potentiels variables selon la localisation géographique et les facteurs climatiques. Elles ont peu d'impacts négatifs sur l'environnement ou plutôt limités. En particulier, leur exploitation ne donne pas lieu à de grandes émissions de gaz à effet de serre (empreinte grise). Elles sont donc l'un des facteurs de lutte contre le changement climatique.
Énergies renouvelables :
Les derniers chiffres clé de l'énergie, comprenant diverses statistiques liées à l'énergie dans l'économie française comme le charbon, le pétrole, le gaz, l'électricité, les énergies renouvelables, les réseaux de chaleur, l'utilisation rationnelle de l'énergie, les prix, l'énergie et l'environnement ont été publiés en 2012 par Commissariat général au développement durable.
La France est un pays riche en ressources renouvelables grâce à un potentiel énergétique important. Avec la première forêt d'Europe occidentale et un potentiel hydraulique éolien et géothermique important, la France est en 2011, le second producteur et le second consommateur d'énergies renouvelables en Europe, derrière l'Allemagne. La production primaire d'énergies renouvelables (électriques et thermiques) s'élevait en 2011 à 14,0 % de la production énergétique nationale. Le bois-énergie représente 46 %, l'hydraulique 20 %, les biocarburants 10 % et les pompes à chaleur 7 %. Les autres filières énergétiques totalisent les 17 % restants. En France, la production primaire d'énergies renouvelables a diminué de 2,8 Mtep entre 2010 et 2011, en raison de circonstances climatiques défavorables qui ont eu un fort impact sur la production hydraulique et la consommation de bois. Ainsi, la part réelle de l'électricité d'origine renouvelable (calculée avec les données de production réelles de l'année 2011) totalisait 12,9 % (Chiffres 2011. Commissariat général au développement durable en France métropole + DOM).
Les avantages écologiques des sources d'énergie propre sont indéniables, mais le coût de leur exploitation sur une grande échelle planétaire risque de rester dissuasif, car les prix du pétrole, gaz naturel et charbon risquent de conserver des prix « raisonnables » dans les années à venir rendant le coût de la production d'énergie à partir d'autres combustibles peu concurrentiel.
D’après le rapport du gouvernement Américain, IEO2003 (l’International Énergy Outlook 2003), l'augmentation de la demande d'énergie portera principalement sur les combustibles fossiles actuels (pétrole, gaz naturel et charbon).
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