Energies renouvelables compatibles avec la biodiversité ?

Temps de lecture: 7 min , Dernière mise à jour: 02/10/2023

À quoi sert une baleine ?  Déclarait avec sérieux un industriel lors d'une interview ! Idéalement, la transition énergétique vers les énergies renouvelables ne devrait pas se faire au détriment de la biodiversité indispensable à l'équilibre de la planète indispensable au maintien de l'humain parfois à cervelle creuse. 

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L’écologie passionne autant qu’elle questionne

  • il est essentiel de la faire entrer dans nos vies, de la mettre à notre niveau, afin de mieux s’y retrouver dans le maelström médiatique.
  • Cette page est un espace de participation dédié à l’environnement, à la biodiversité, à l’écologie, au développement durable, particulièrement concerné par la biodiversité et aux énergies renouvelables.
  • Vos commentaires sont également les bienvenus.

Transition énergétique et énergies renouvelables 

Idéalement, la transition énergétique vers les énergies renouvelables ne devrait pas se faire au détriment de la biodiversité indispensable à l'équilibre de la planète.

  • À quoi sert une baleine ? déclarait avec sérieux un industriel lors d'une interview, on serait tenté de répondre à quoi sert un homme sur la planète...
  • Les associations de conservation le nature et de la vie sauvage souhaitent que le développement des énergies dites vertes se montrent respectueuses des écosystèmes.

Qu'est-ce que la biodiversité ? 

Le terme biodiversité est la contraction de « diversité biologique », une expression désignant la variété et la diversité du monde vivant.

  • La biodiversité intègre l'ensemble des processus, des modes de vie et des fonctions qui conduisent à maintenir un organisme à l'état de vie.
  • La présence et l'activité humaine contribuent toujours à une importante réduction de la biodiversité.
  • La raréfaction, l'extinction certaines espèces, la réduction des écosystèmes, la diminution des populations animales et végétales démontrent la puissance destructrice de l'environnement par l'homme.
  • La biodiversité et les énergies renouvelables sont intimement liées
  • La biodiversité et les énergies renouvelables sont intimement liées. En effet, sans réduction de la consommation des énergies et carburants fossiles, sans la limitation des émissions de gaz à effet de serre, il sera vain d'espérer combattre la perte de biodiversité dans les écosystèmes naturels.
  • Pour survivre aux changements climatiques et notamment le réchauffement climatique tous les écosystèmes devront rester équilibrés et surtout en bonne santé à l'avenir.
  • Ces écosystèmes sont indispensables à l'homme pour sa survie et toutes les sources d'énergie (y compris les énergies renouvelables) qu'il utilise à plus ou moins bon escient sont susceptibles d'avoir un impact sur la biodiversité.

Exemples concrets ?

  • Il est relatif à un milliardaire dont le réservoir de son yacht de luxe nécessite 1 million de litres de carburant pour effectuer le plein, une aberration innommable.
  • D'autres qui louent un brise glace pour aller skier en hélicoptère sur des sommets enneigés en fonte et filment leur "exploit".
  • A l'opposé : les associations de défense de la nature plaident en faveur des énergies renouvelables qui auront le moins d'impact sur le milieu naturel.

Les ressources naturelles non renouvelables 

Il existe des ressources naturelles non renouvelables et des ressources renouvelables

Les diverses ressources minérales ou biologiques nécessaires à la vie de l'homme et à ses activités économiques sont appelées ressources naturelles. Ces ressources peuvent être subdivisées en deux groupes distincts :

  • Les ressources non renouvelables, constituées par des matières premières minérales et des combustibles fossiles provenant de gisements formés au cours de l'histoire géologique de la Terre. Ces ressources non renouvelables correspondent à un stock épuisable.
  • Les ressources renouvelables qui peuvent être exploitées sans les épuiser, car elles sont capables de se régénérer en permanence.

Il s'agit de l'eau, des sols (notamment les terres cultivables) ainsi que les ressources biologiques, constituées par les communautés vivantes exploitées par l'homme (forêts, pâturages, pêcheries maritimes, biodiversité), des espèces animales et végétales puis par des ressources génétiques (variétés de plantes cultivées et des races d'animaux domestiques).

Lorsque le taux de prélèvement est inférieur à la productivité nette disponible (c'est-à-dire au taux de régénération), ce dernier groupe peut être considéré comme inépuisable. Cette condition est impérative à l'utilisation durable de ces ressources et donc au maintien des conditions de vie des générations futures.

Les ressources naturelles en raréfaction :

La raison ? la croissance exponentielle de la population humaine

Depuis le XXe siècle, les ressources naturelles indispensables à la vie même des populations humaines ont commencé à se raréfier. Actuellement l'épuisement de l'énergie est devenu l'une des questions les plus préoccupantes pour l'avenir de l'humanité : elle remet en cause la durabilité de notre civilisation technologique et de l'avenir même de notre espèce. Sous l'effet conjugué de la croissance exponentielle de la population humaine et de la destruction des biotopes naturels de pose le problème de la biodiversité. Il existe une inadéquation croissante des termes de la relation population-ressources naturelles-environnement-développement.

Les énergies renouvelables classées en 3 risques 

La ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a publié un rapport fin 2011 qui analyse les impacts des énergies renouvelables et qui propose une série de recommandations aux gouvernements européens. (BirdLife International). Dans ce rapport, les énergies renouvelables sont classées en fonction de leur risque d'impact sur le milieu naturel et la biodiversité. Les énergies renouvelables sont classées en trois critères : risque faible, moyen, élevé.

Risque faible :

  • Pour les technologies à faible risque, l'énergie solaire thermique et photovoltaïque se situent en première position.
  • Les mesures d'économies d'énergie, car elles facilitent la réalisation des objectifs en matière d'énergie renouvelable tout en présentant de très faibles impacts.
  • Les pompes à chaleur sont également classées à faible risque même si l'énergie électrique nécessaire à leur fonctionnement est d'origine nucléaire : une énergie à très haut pouvoir de nuisance. 

Risque moyen :

Il faut distinguer les technologies à petite échelle qui ont peu de probabilité de présenter des risques pour la biodiversité, car n'impliquant pas ou très peu d'infrastructure supplémentaire nouvelle (petites retenues d'eau).

  • Le point positif étant lié à un très faible changement dans l'utilisation de la surface terrestre.
  • Les champs de panneaux solaires, l'éolien offshore ou terrestre, la géothermie, l'énergie houlomotrice et la biomasse (production de chaleur et d'électricité).
  • L'utilisation de la biomasse peut avoir des conséquences désastreuses sur la nature si elle est exploitée en dépit du bon sens écologique.
  • Par exemple, au Canada, l'exploitation à grande échelle de la biomasse forestière a entraîné la coupe à blanc de grandes portions boisées entraînant le déséquilibre des écosystèmes forestiers.
  • Les centrales électriques à biomasse en France vont poser des problèmes similaires.

Risque élevé :

  • Les barrages hydrauliques sont classés à risque ainsi que les nouvelles centrales hydroélectriques qui épuisent et ruinent les derniers fleuves européens écologiquement riches. (Il ne faut pas oublier que les centrales nucléaires utilisent chacune 18 millions de tonnes d'eau par an qui sont réchauffées de 6 degrés).
  • Les technologies qui entraînent des changements importants dans l'utilisation des terres présentent inversement des risques importants pour la faune. Par exemple, les technologies « en vue » comme les agrocarburants liquides, qui entraînent la disparition d'habitats précieux pour la vie sauvage.
  • Les barrages marémoteurs présentent paradoxalement des risques importants pour les oiseaux plongeurs.

Par respect pour l'environnement, merci de n'imprimer cette page qu'en cas de nécessité. Pourquoi ?



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