
La voiture un objet de grande consommation invasif
Sommaire
Pourquoi parler voitures sur Picbleu ?
Pourquoi parler de la voiture (électrique) sur ce site Picbleu dédié à l'habitat et son habitant ?
Parce que votre futur SUV électrique va pomper l'électricité de votre pompe à chaleur !
Blague à part, l'UE a fait un virage à 180° en 2023 en autorisant les carburants synthétiques. Traduction : les lobbies pétroliers ont bien travaillé.
Parce que l'électricité déjà fortement mobilisée par la politique de versement de primes pour changer d'énergie notamment vers des appareils électriques comme les pompes à chaleur va devenir plus difficile à produire et donc plus chère.
La fin programmée des véhicules thermiques puis le revirement de l'Union européenne en février 2023 pour l'autorisation des moteurs thermiques fonctionnant au carburant synthétique rebat les cartes au profit de certains constructeurs.
Le cycliste : une plaie
À propos des cyclistes qui utilisent un vélo (non électrique), Paul Neau a écrit :
- “Un cycliste est une catastrophe pour l'économie du pays : il n'achète pas de voitures et n'emprunte pas d'argent pour l’acheter.“
- “Il n'achète pas de carburant, n'utilise pas de parking payant. Ne cause aucun accident majeur.“
- “Il ne souffre pas d'obèsité.“
Notez qu'il existe des bicyclettes à assistance électrique sans batterie et sans recharge qui stockent l'énergie produite par le pédalage et qui la restituent au bon moment (1)
Les frères Michelin
Dans les années 1900, le chemin de fer couvrait tout le territoire Français : la France rayonnait de rails. Arrivent les frères Michelin avec leur idée de "génie" : génie ou arnaque ? Avec l'habileté d'un fabricant de pneumatique qui pensait bien faire et en même temps vendre ses pneus, les axes routiers ont été créés. Michelin fournissant les bornes kilométriques aujourd'hui disparues et des panneaux émaillés encore présents portant le nom des villes ou villages.
Aujourd'hui, de longs rubans d'asphalte polluants issus du cracking du pétrole brut cheminent partout jusqu'aux endroits les plus reculés.
En 100 ans, 40 000 km de voies ferrées ont été supprimés ! Dans certaines régions, les usagers font des dizaines de kilomètres en voiture pour atteindre une gare.
Nombre de véhicules en France
La voiture fait partie du quotidien, elle est devenue « indispensable » comme pour certains leur smartphone et leurs réseaux sociaux. Les Français sont critiqués pour leur consommation de voitures, car ils ont tendance à utiliser leur voiture pour de courtes distances. Cela signifie que les voitures sont souvent inutiles et qu’elles prennent de la place dans les rues et sur les routes.
Les voitures et véhicules électriques présentés comme "écologiques" poussent les utilisateurs à les utiliser pensant à tort que la pollution est moindre.
20 % d'habitants de plus pour 50 % de voitures supplémentaires (sources Insee, Eurostat, Trading Economics)
Année | Millions de voitures | Millions d'habitants |
1980 | 21 | 55 |
2022 | 38 | 67 |
2025 | 40 | 68.64 |
Nombre d'occupants
Les voitures de plus en plus nombreuses transportent de moins en moins de personnes (Source Statistiques développement durable).
Année | Nombre occupants |
1980 | 2.6 |
2022 | 1.7 |
2025 | 1.4 à 1.7 |
Pendant le confinement les axes routiers étaient vides, la nature a repris vie avec animaux riverains et les insectes. Photo Picbleu
La voiture, objet de consommation
C'est même un objet de grande consommation. Comment est-elle apparue et pourquoi est-elle devenue si populaire ?
Il peut y avoir de nombreuses explications pour lesquelles les Français aiment les voitures. Une des raisons pourrait être que les voitures représentent un certain niveau de liberté et d'indépendance. Dans un pays comme la France, où les transports en commun ne sont pas toujours fiables ni efficaces, avoir une voiture peut être une nécessité. Les voitures peuvent également être considérées comme un symbole de statut social et peuvent être une source de fierté pour leurs propriétaires. Enfin, la conduite automobile peut être un loisir ou un passe-temps agréable pour de nombreuses personnes.
La voiture est un objet de consommation de plus en plus présent dans nos vies. Elle est omniprésente dans les publicités, dans les films et séries télévisées, et est devenue un objet de "status symbol" (symbole de statut). Pourtant, derrière cette image de luxe et de liberté, se cache une réalité beaucoup moins glamour.
1. La voiture, un objet invasif
Pourquoi est-elle toujours aussi présente dans nos vies, malgré les alternatives ? La voiture est un objet invasif qui prend de la place dans nos vies. Elle occupe nos rues et nos parkings, et nous oblige à dépenser beaucoup d’argent dans son entretien et son carburant. En outre, elle produit des polluants qui nuisent à notre santé et à l’environnement.
La voiture est un objet de consommation, mais c’est aussi un objet envahissant. En effet, elle prend de la place, génère du bruit et des odeurs. Elle est souvent source de nuisances et pas seulement pour les riverains des grandes artères.
2. La voiture, cette drogue dure
L'industrie automobile pousse à consommer toujours plus :
- Multiplication des modèles et des gammes.
- Course aux équipements et aux gadgets électroniques.
- Publicité omniprésente, qui associe la voiture à la réussite sociale.
Cette logique pousse les ménages à changer régulièrement de véhicule, même lorsque l’ancien fonctionne encore.
- Elle constitue un poids croissant sur le budget des ménages notamment pour l'achat du véhicule (souvent à crédit ou location).
- Assurance, entretien, réparations, carburant, stationnement, amendes…
- La voiture est devenue un poste majeur de dépense, souvent sous-estimé, qui pèse fortement dans le budget des familles.
Pourquoi s'entête-t-on ?
- Liberté ? Essayez de garer votre Clio à Paris un samedi...
- Statut social ? Avoir un SUV en 2025, c'est comme fumer en public dans les années 80.
- Transports en commun nuls ? OK, on vous l'accorde.
- Le vrai coût : 1 vie de crédits auto + entretien + carburant + péages équivalent aux prix de 2 logements. C'est mathématique.
3. La voiture, un objet dangereux
La voiture est également un objet dangereux surtout pour les coûteux SUV et 4x4 luxueux, puissants et lourds qui incitent à la vitesse et statistiquement font l'objet de nombreux excès et accidents. Les accidents de la route sont la cause de nombreux décès et blessures chaque année. En cas de collision ou d'accident, un périmètre de sécurité doit être établi en périphérie du véhicule en raison du risque d'électrocution dû au voltage de la batterie.
4. La voiture, un objet obsolète
La voiture est un objet obsolète qui ne correspond plus à nos besoins actuels. De plus en plus de personnes choisissent de se déplacer en vélo ou en transport en commun, car c’est plus économique, plus "écologique" et plus sain.
5. La voiture, un objet nocif
Comment la voiture a-t-elle contribué à la dégradation de la qualité de vie de nombreuses personnes ?
Aujourd’hui, la voiture est un objet de consommation de masse. Elle est présente dans la plupart des foyers et est devenue un mode de transport privilégié. Pourtant, l’impact de la voiture sur l’environnement est considérable. Elle présente un coût écologique et social considérable.
6. La voiture un objet polluant
Quels sont ses effets sur la pollution atmosphérique et son bilan carbone ? La voiture est un objet de consommation, mais c’est aussi un objet de pollution. Elle est une source importante de gaz à effet de serre, de particules fines et de dioxyde d’azote. Elle est également responsable de la pollution sonore et de l’éclairage des villes.
Les voitures sont également un facteur de pollution, car elles produisent des gaz d’échappement nocifs pour l’environnement. En outre, la voiture est la cause de bouchons et de pollution atmosphérique. Les voitures sont utilisées tous les jours à la même heure par des automobilistes qui prennent la congestion sur les routes comme une fatalité alors que ce sont eux-mêmes les responsables. Ces mauvais comportements entraînent des sur consommations de carburant, retards, violence et frustrations.
La voiture est responsable du réchauffement climatique, de la pollution atmosphérique et de la pollution des sols et des eaux. Elle est également un facteur de risque pour la santé, notamment en augmentant le risque de cancer du poumon.
7. Une emprise sur l’espace public
Les villes et villages sont modelés par et pour la voiture : routes, parkings, ronds-points, zones commerciales périphériques… L’espace occupé par l’automobile réduit celui disponible pour d’autres usages (logement, espaces verts, transports collectifs).
8. La voiture électrique
Les immatriculations de véhicules neufs sont en baisse par rapport aux années précédentes, avec environ 1,6 million de voitures neuves vendues prévues pour 2025, contre 2,2 millions en 2019 avant la pandémie.
Grâce à la publicité (répétition vaut démonstration) le parc de voitures électriques qui était environ de 1,3 million de véhicules en circulation fin 2024, continue de croître, représentant environ 2 à 3% du parc total.
Conclusion : La voiture est bien plus qu’un moyen de transport : c’est un produit de consommation qui façonne notre économie, nos modes de vie et nos territoires, parfois au détriment de l’intérêt général. L’essor de la voiture a eu des répercussions négatives sur l’environnement, mais aussi sur la société. En effet, la voiture a contribué à l’étalement urbain, à la diminution des espaces verts et à la désertification des centres-villes.
Pour aller plus loin
La voiture électrique va-t-elle sauver la planète ?
Quelques liens intéressants
- Les amis de la terre (voir sur ce PDF en page 9 la voiture électrique) https://www.amisdelaterre.org/wp-content/uploads/2020/06/lobbying-epidemie-cachee-at-odm-juin2020.pdf
- www.europe1.fr/economie/le-plan-de-relance-automobile-privilegiera-les-vehicules-electriques-annonce-bruno-le-maire
- (1) Un vélo électrique français sans batterie et sans recharge cela mérite d'être souligné : il s'appelle PI-POP (Pub gratuite).
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Le puits « Canadien » ou « provençal », est un procédé ancien géothermique qui optimise la ventilation de la maison en participant au rafraîchissement ou au chauffage de la maison. Il a été amélioré et commercialisé par quelques sociétés et entreprises spécialisées. Ce système est possible, mais complexe, car son installation reste soumise à de nombreux critères géologiques, géographiques, techniques, liés au bâti, financier et d'usage.
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Fin des articles