Combien rapportent les radars à l'État chaque année ?
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1/4 de l'argent sert au désendettement
En 2025, l'État français espère engranger environ 1 milliard d'euros de recettes issues des amendes des radars automatiques, dont 790 millions provenant des amendes forfaitaires et 210 millions des amendes majorées.
Selon le rapport de la commission des finances du Sénat, les recettes totales affectées au compte d'affectation spéciale (CAS) « Radars » devraient atteindre environ 1,86 milliard d'euros en 2025, en hausse de plus de 12% par rapport à 2024. Cette somme provient des amendes flashées tant par les radars fixes que mobiles.
Ces recettes sont utilisées notamment pour financer la sécurité routière, l’entretien et la modernisation du parc de radars, le traitement des infractions, ainsi que les différentes missions de la sécurité routière.
En résumé, les radars rapportent à l'État en moyenne entre 1 et 2 milliards d'euros par an, avec une tendance à la hausse liée au déploiement de nouveaux radars et à la modernisation du réseau.
L'arsenal répressif est là et les automobilistes serviraient à financer l'amélioration de la sécurité routière d'après les pouvoirs publics. Selon l'association « 40 millions d'automobilistes » seulement un quart de cette somme est directement affecté au désendettement de l'État.
Le détail du radar de tronçon. Photo Picbleu

L'argent collecté
Les pouvoirs publics indiquent que cet argent servirait à financer l'amélioration de la sécurité routière (entretien du réseau, actions pédagogiques, etc.). D'après les calculs de l'association seulement un quart environ (441 millions) est utilisé pour rembourser la dette de l'État et plusieurs centaines de millions servent à entretenir l'ensemble du système de contrôle sur les routes y compris les coûts de gestion et d'envois postaux (30 millions d'euros) et l'achat de nouveaux radars (239 millions).
2025
Selon le rapport de la commission des finances du Sénat, les recettes totales affectées au compte d'affectation spéciale (CAS) « Radars » devraient atteindre environ 1,86 milliard d'euros en 2025, en hausse de plus de 12% par rapport à 2024. Cette somme provient des amendes flashées tant par les radars fixes que mobiles
2024
658 millions d'euros. En 2024, avec une baisse du nombre de flashs et des défaillances liées à la maintenance et aux actes de vandalisme, les amendes radars ont rapporté environ 658 millions d’euros, soit moins que l'année précédente, en raison d’une diminution du taux de fonctionnement des radars et des infractions sanctionnées
2023
967 millions d'euros. En 2023, les recettes des amendes issues des radars automatiques se sont élevées à environ 747 millions d’euros pour les amendes forfaitaires, auxquelles s'ajoutent plus de 220 millions d’euros d’amendes majorées, soit un total proche de 967 millions d’euros.
2022
707 millions d’euros de recette
2021
760 millions de recettes pour l’État
2020
553 millions d’euros
2019
1,04 milliard d'euros infractions routières dont 760 millions pour les radars
2018
1 818 M€ en 2016.infractions routières . 864 millions pour les radars. Rapport public annuel 2018 – février 2018
2016
760 millions. Le montant attendu pour 2016 était même inscrit dans une annexe du projet de loi de finances (PLF) 2016
Toujours selon l'étude de l'association « 40 millions d'automobilistes », les conducteurs sont vraiment de mauvais élèves, leur mauvaise conduite a permis à l'État d'engranger 1,671 milliard d'euros. (26 millions de contraventions en 2015)
- 658 millions d'euros entrent dans les caisses de l'État grâce aux radars automatiques
- 560 millions d'euros sont issus des amendes forfaitaires réclamées à l'occasion d'autres infractions au Code de la route
- 453 millions d'euros sont collectés grâce aux majorations d'amendes.
Il y en a pour tous les goûts radars fixes, mobiles, radars de chantiers, passage à niveau, feu rouge, double sens, de tronçons, embarqués dans des motos et des véhicules. Il manque les radars à vitesse variable dont la vitesse maximale change en fonction du flux de véhicules. Il n'y a des limites que dans l'imagination des sociétés qui les conçoivent et qui bénéficient d'une manne gigantesque. Une limitation dans la règlementation notamment pour les drones chasseurs de contraventions.
Le système Lavia
La présidente de la Ligue contre la violence routière (LCVR) Chantal Perrichon réclame depuis des années la généralisation du système Lavia (Limiteur s'Adaptant à la VItesse Autorisée) un ingénieux GPS opérationnel expérimenté depuis 2002, opérationnel depuis 2006 par un groupe français de recherche appliquée dont l'objectif est de finaliser un système d'aide à la conduite permettant à chaque conducteur d’adapter sa vitesse en fonction de la vitesse limite autorisée grâce à un GPS embarqué.
- Cet appareil contrôle en permanence la vitesse du véhicule à la limitation légale grâce aux panneaux de signalisation du réseau routier répertoriés dans sa mémoire.
- Ce système peut être installé en mode passif, une information sonore avertissant le conducteur lorsque la limitation légale de vitesse change dans la zone dans laquelle circule le véhicule, ou en mode actif, l’appareil, connecté à un asservissement moteur, adapter la vitesse à la limitation légale.
- Pour la Ligue contre la violence routière (LCVR), le système Lavia serait proposé « sur la base du volontariat », imposé aux auteurs de grands excès de vitesse puis rendu obligatoire pour tout le monde « dans les deux ou trois ans qui suivent ».
Le système Lavia serait-il la fin d'une liberté (surveillée), des radars de vitesse et des rentrées fiscales ?
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