L’impact écologique et sociétal de l’automobile

Temps de lecture: 7 min , Dernière mise à jour: 26/08/2025

Sommaire


L'automobile est un poids lourd pour l’environnement. Le parc automobile mondial ne cesse de croître.


Le coût de l'expansion de l'automobile

Que l'auto fonctionne au jus de navet ou à l'électricité, le résultat est le même !

  • Émissions de CO₂
  • Aggravation du dérèglement climatique.
  • Polluants atmosphériques (oxydes d’azote, particules fines) responsables de maladies respiratoires et cardiovasculaires.
  • Consommation de ressources : pétrole, métaux rares pour les batteries, terres rares pour l’électronique.
  • La pollution électromagnétique : certains s'en rendent compte lorsqu'ils sont pendant un long trajet soumis au champ électromagnétique des moteurs et batteries de 400 ou 800 volts.

Une dépendance énergétique et géopolitique

La voiture lie nos sociétés à l’importation massive de pétrole, de fabrication, de transport. Cette dépendance nourrit les tensions internationales, les guerres d’approvisionnement et une forte vulnérabilité économique aux fluctuations du marché.

Des conséquences sociales

  • Dégradation de la santé publique (pollution, sédentarité, stress).
  • Inégalités : certaines familles s’endettent pour acheter un véhicule indispensable en zone rurale.
  • En ville, les plus modestes subissent la pollution alors qu’ils n’ont pas toujours les moyens de posséder une voiture.

Quelles alternatives possibles ?

  • Transports collectifs renforcés et accessibles.
  • Mobilités douces : vélo, marche, covoiturage.
  • Sobriété automobile : moins de trajets inutiles, partage de véhicules, redéfinition des besoins.

Conclusion : L’automobile, longtemps synonyme de liberté, est devenue une contrainte économique, écologique et sociale. Il est urgent de réinventer nos mobilités pour allier bien-être, justice sociale et respect de la planète.

Pourquoi la France est-elle en « retard » ?

Certains médias affirment que les voitures électriques ne sont pas "développées".

Le retard de la France sur les voitures électriques s’explique en partie par le fait que le pays a longtemps privilégié les investissements dans les énergies fossiles et le nucléaire. Les politiques publiques ont favorisé ces secteurs au détriment de l’électricité, qui est paradoxalement l’avenir de la mobilité. Cependant, les choses semblent en train de changer avec L'Europe qui a indiqué vouloir interdire la fabrication de voitures à moteur thermique à partir de 2035. Le gouvernement français a annoncé un plan d’investissement de 2 milliards d’euros dans les véhicules électriques, notamment pour soutenir la production de batteries qui nécessite l'or blanc tant convoité par les USA et la Chine.

Le lithium très polluant pour son extraction (pour produire 1kg il faut extraire 190 tonnes de minerai en utilisant des quantités importantes d'eau). Les constructeurs automobiles français et mondiaux s’intéressent de plus en plus à l’électrique. PSA, Renault et Daimler ont tous pris des engagements en faveur de la mobilité électrique et investissent dans ce secteur.

Toutes les voitures électriques de toutes les marques seront fabriquées en Chine (comme notre fleuron aérien le Rafale de Marcel Dassault) en tout ou partie, car la totalité des constructeurs espère écouler une partie de leur production dans ce vaste pays qui utilise massivement le charbon qui constitue 50 % de l'énergie pour produire de l'électricité. Les engagements pour réduire le CO2 sont oubliés depuis la guerre en Ukraine avec le nouveau dogme « la sécurité avant tout ».

La raison pour laquelle il y a encore peu de voitures électriques en France serait en partie due à un manque d'infrastructures et en partie à un manque de sensibilisation des consommateurs qui constatent que l'autonomie est très limitée. Le gouvernement français investit donc dans l'infrastructure des voitures électriques et s'efforce de promouvoir les voitures électriques auprès du grand public.

Les voitures électriques nécessitent une infrastructure différente des voitures traditionnelles à essence ou diesel, et cette infrastructure n'est pas développée en France. Il n'y a pas autant de stations-service que de bornes de recharge publiques, par exemple, et la plupart sont situées dans les grandes villes. Ce manque d'infrastructure rend difficile pour les gens de posséder et d'utiliser des voitures électriques, même si certains plus aisés sont intéressés à le faire. L'autonomie, mais le temps de recharge sont des contraintes. En 2025, il n'y a que 1.3 million de véhicules électriques (sur 40 millions de voitures qui prolifèrent) donc pour l'instant, il n'y a pas de file d'attente aux bornes de recharge.

Le véhicule de demain

Quelles sont les alternatives envisageables pour réduire l’empreinte carbone de la voiture et l’intégrer de manière plus « harmonieuse » dans nos villes ?

La sensibilisation des consommateurs est également un problème pour les personnes qui sont attachées à l'usage de leur voiture qui leur semble indispensable à leur liberté. Beaucoup de gens retiennent que les voitures électriques ont une autonomie limitée, en fait, ils ne savent pas grand-chose à ce sujet. Ce manque d'information signifie que les gens ne sont pas aussi susceptibles d'envisager les voitures électriques lorsqu'ils envisagent d'acheter un nouveau véhicule.

Les voitures électriques présentées à tort comme LA solution ne font qu'aggraver le problème de la sur consommation. Il est donc temps de penser à nous débarrasser du dogme de la « bagnole » !

Malheureusement, la voiture électrique n'est pas aussi vertueuse que les fabricants d'automobiles le disent, certes il est plus agréable de circuler dans un centre urbain en côtoyant des véhicules sans odeur, mais les transports en commun sont plus adaptés et moins coûteux.

Que la voiture soit à moteur thermique à pétrole, jus de navet, hydrogène ou électrique, c'est sa prolifération qui est LE problème. La voiture électrique change la pollution de place, c'est tout. Le vrai problème ? 200 millions de SUV qui bouffent nos ressources.

En conclusion, la voiture est un objet de consommation nocif, invasif, dangereux, obsolète et inutile. Elle est une source de pollution, de bouchons et de accidents. Elle prend de la place dans nos vies et nous oblige à dépenser beaucoup d’argent. Le coût d'achat et d'entretien de véhicules pendant toute une vie correspond à la valeur de 2 logements !

Autoriser des moteurs thermiques après 2035

L'objectif initial de l'Union européenne que toutes les nouvelles voitures immatriculées dans l'UE en 2035 soient électriques. Une mesure contestée par l'Italie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie et la Hongrie.
L'Allemagne a obtenu la possibilité de fabriquer des moteurs thermiques utilisant du « carburant synthétique » après 2035.

Autorisation des voitures thermiques après 2035

Le vote pour l'utilisation de « carburant synthétique » après 2035 a été adopté par 27 États membres en février 2023. Ces carburants seraient élaborés à partir de CO2 « recyclé » provenant d'activités industrielles utilisant de l'électricité bas carbone.

L'Union Européenne a accepté que les « carburants synthétiques » soient considérés comme « zéro émission »
Avec cet assouplissement, la donne a changé : les constructeurs en parallèle de leur transition vers l'électrique vont adapter leurs véhicules avec cette énergie.

Source : Le Point. Christian Lindner sur article Le Point

L'Alsace choisie pour le Lithium

Les recherches géothermiques par forage ont débuté en Alsace en octobre 2022 sur une superficie de 170 km2. La fabrication des batteries demande de nombreux composants dont l'or blanc très convoité : le Lithium. Il faut traiter par lixiviation un peu moins de 200 tonnes de minerai pour extraire 1 kg de ce métal rare. Le puits d'extraction d'après le directeur de l'entreprise Lithium France a indiqué que la profondeur de forage n'excèderait pas 2400 mètres afin d'éviter de nouveaux séismes que la région connait depuis 2019.

Une voiture Tesla utilise 80 kg de lithium : il faut donc polluer par un traitement chimique 16 000 tonnes de minerai uniquement pour sa batterie.

D'autres groupes industriels comme Emerys connu pour ses tuiles ont obtenu l'autorisation d'extraire du lithium à Echassières dans l'Allier.

C'est le nombre de véhicules qui posent un problème, surtout les coûteux SUV en ressources terrestres (200 millions sur cette planète).

Voiture électrique polluante

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