Sommaire
Le kWh baisse en 2025, mais...
...les abonnements augmentent concomitamment avec la baisse des tarifs règlementés EDF. Leur niveau restera et en cas de hausse de marchés de gros (ce qui est inévitable), les locations se rejouteront à la facture globale avec le système de VNU (Versement Nucléaire Universel).
Un prévisionnel de hausse inexact
L'augmentation de consommation prévue par RTE en septembre 2023 de 14 TWh par an d’ici à 2035 ne se produit pas pour l'instant. Il faudrait pour cela que la France accroisse encore sa consommation électrique à 17 TWh par an en poussant l'électrification "à marche forcée" en développant les usages (véhicules électriques, pompes à chaleur, etc.). Répétition valant démonstration, les usagers assidus aux médias financés par l'industrie automobile à batterie suivent le rythme en faisant l'acquisition de véhicules électriques persuadés de sauver la planète !
RTE (Réseau de Transport Électricité) France.

Les énergies renouvelables
Elles sont qualifiées de sources "bas carbone", mais les énergies renouvelables s'avèrent très polluantes à la fabrication, car on ne tient pas compte de l'énergie (industrie lourde pétrole) qu'il faut déployer pour les fabriquer progressent aussi d’année en années.
Mais, fait étonnant, en imposant une puissance installée d’au moins 63 GW de nucléaire, la part laissée aux énergies renouvelables est et serait, à l’avenir anecdotique. Notons également que les "énergies renouvelables" ne vont que s'intriquer aux énergies classiques, ainsi le charbon continue d'être massivement employé y compris en France (fabrication sidérurgique avec des hauts fourneaux).
La production (énergies renouvelables)
- l’hydraulique (58,8 TWh), qui subit une forte sécheresse.
- l’éolien (avec 50,7 TWh)
- le solaire (21,5 TWh)
La baisse de la consommation
L’indice de production de l’industrie manufacturière n’est jamais retourné aux niveaux atteints à la fin des années 2010. Les foyers français ont commencé à limiter leur consommation électrique il y a quelques années pour les raisons suivantes :
- L’inflation générale (hausse des prix de l'alimentation, du logement, du carburant) et l’augmentation du coût de l’électricité ont incité les consommateurs à faire très attention à leur facture. Ces économies sont plus subies que choisies.
- Des comportements de consommation plus durables (abaissement de la température, coupure de toutes les veilles, etc.)
- L'évolution des modes de vie ont aussi occasionné des changements comme le télétravail accru,
- Une plus grande sensibilisation à l'efficacité énergétique ont amené certains ménages à isoler : de loin la meilleure stratégie,
- Certains se sont équipés avec des panneaux photovoltaïques qui couvrent une partie de leur consommation électroménager, mais certainement pas les besoins de leur pompe à chaleur contrairement à ce que les bonimenteurs leur on fait croire.
- Certains avancent l'argument du civisme qui consisterait à s'abstenir de consommer en cas de trop forte demande pour éviter les coupures de courant. C'est peu probable.
La hausse de l'électricité
Le prix du kWh électrique est en hausse constante depuis des années, avec une pause stratégique au 1er août 2024 pour éviter un frein psychologique à l'électrification des usages qui va entraîner une plus grande dépendance à la fée électricité qui s'est muée en sorcière.
Enedis* publie la consommation des ménages
Depuis le 20 février 2023, Enedis publie les évolutions de la consommation d’électricité du secteur résidentiel sur l'ensemble des régions françaises.
Observatoire français de la Transition Écologique.
*Enedis est l'entreprise de service public qui exploite, modernise et dépanne le réseau d'électricité en France.