L'avenir du photovoltaïque entre Dominance Nucléaire et Alternatives

Sommaire

L'avenir du Solaire photovoltaïque domestique en France est en équilibre entre la dominance Nucléaire et les Solutions Énergétiques Alternatives à grande échelle. Les raisons de ce choix par l'État serait l'efficacité à grande échelle, la rentabilité économique, la création d'emplois, la revitalisation de certaines zones, la facilité de gestion du réseau, etc. Ces raisons cachent des réalités qui ne vont pas dans le sens des intérêt des populations, mais plutôt de l'intrication entreprises/politiques avec la désindustrialisation de la France depuis des années.

2 mn pour comprendre le photovoltaïque

Le photovoltaïque domestique comme les autres énergies renouvelables minimise les risques liés à l'approvisionnement de matières premières, supprime toute indépendance à des ressources finies et polluantes : énergies fossiles : charbon, uranium, pétrole, gaz, etc. et considérées -à tort- comme écologiques : le bois énergie.
Le solaire photovoltaïque domestique n'accapare pas des terres agricoles ou forestières, est non polluant (en faisant abstraction de la fabrication polluante de ses équipements) et inépuisable, l'électricité produite par un système de panneaux photovoltaïques est une solution individuelle d'indépendance énergétique. L'ensoleillement dans le sud-est est de 1900 kWh par m2 et de 1000 kWh dans le Nord de la France. Rappelons que l'énergie du soleil est non polluante, abondante, inépuisable et gratuite.

6 panneaux photovoltaïques au sol

Il y a quelque temps pour alimenter environ 25% de la consommation d'une maison, il fallait compter environ 20m² de panneaux-photovoltaïques. Pour une surface de 20m² de panneaux solaires, la puissance installée se situait entre 3 et 4 kWc (kilowatt-crête). La puissance optimale pour un panneau solaire d'1 m² se situait dans une fourchette de 150 a 200 Wc (Watt-crête). Mais on trouve sur le marché de plus en plus fréquemment des panneaux avec des puissances comprises entre 375, 450 Wc et 500 Wc, certains atteignant même plus de 700 Wc.

Une installation de 10m² peut donc générer une puissance de 3.750 kWc à 7 kWc. Actuellement 6 panneaux au sol de 500 kWc fournissent 3 kWc soit entre 3 500 et 5 000 kWh d'électricité par an, selon l'orientation, l'inclinaison et l'ensoleillement de la région.
Il est important de noter que la puissance exacte dépendra de plusieurs facteurs, notamment la technologie des panneaux utilisés et leur efficacité. Les panneaux solaires modernes ont généralement un rendement compris entre 15% et 22%.

La pose au sol dans le jardin, terrasse, abri ou carport (moins de 1.80 m hors tout à partir du sol naturel) permet une liberté totale de choix. Vous avez ainsi la liberté de choisir tout espace libre pour y placer le champ de panneaux photo voltaïques sans avoir à formuler un demande d'autorisation administrative à la mairie ou à EDF. Un simple déclaratif à ENEDIS (ex ERDF).

L'autre avantage important est lié à la simplicité et à la rapidité d'installation et surtout SURTOUT la rentabilité pour une installation de 3 kWh avec batterie de 5 kWh pour seulement 4999 euros TTC pose réalisée par un professionnel agréé.

1 : panneaux de 1 à 30 kWc
2 : Batterie de stockage de 5 kWc
3 : Onduleur
4 : Compteur
5 : Tableau électrique
6 : Téléviseur
7 : Machine à laver

Consommation de l'énergie

Comment l'énergie est-elle consommée en France ? Le secteur du transport utilise le tiers de l’énergie consommée en France, même si ce poste ne cesse d'augmenter avec les aberrations du transport aérien qui pollue notoirement notre air et entraine de mauvais comportements, des économies possibles y sont pourtant importantes à réaliser.

Des politiques volontaristes seront nécessaires pour y parvenir et seront difficiles à mener, car elles se heurteront à des habitudes solidement ancrées, à une méconnaissance complète des enjeux et des risques. Actuellement, toutes les situations génèrent des déplacements dus à l'éloignement du lieu de travail, à la distance entre lieux de production et de consommation.

Réduire la consommation de produits pétroliers

Beaucoup de véhicules électriques type SUV sont vendus alors que l'idéal serait de proposer des véhicules urbains électriques, peu consommateurs et moins polluants, construits avec des matériaux recyclables, légers, de petites tailles à prix abordable. Le bon sens et la logique sont absents.

Le photovoltaïque nécessitait d'adapter le réseau électrique si l'on veut vendre sa production

L'électricité photovoltaïque était injectée dans le réseau national dans la majorité des cas. Les capacités de raccordement sont saturées dans certaines régions (moitié sud). Le réseau n'a pas été conçu pour stocker et gérer cette énergie intermittente, mais grâce aux réseaux intelligents, ces flux pourraient être mesurés en temps réel et les variations de production et de consommation pourraient être anticipés en stockant l'électricité produite.

* Dans le passé, les pouvoirs publics avaient fixé lors du Grenelle environnement des objectifs qui s'étaient traduits, selon le Président du syndicat des énergies renouvelables, « par une feuille de route et une boîte à outils ambitieux pour 2012 et 2020, afin d'atteindre les objectifs ambitieux fixés à l'issue du Grenelle : augmenter de 20 millions de TEP * la production d'énergies renouvelables dans la consommation finale. Le projet de loi Grenelle 1 avait ratifié un objectif de 23 % d'énergies renouvelables dans la consommation finale ».

La solution consommer toute sa production grâce à une batterie solaire individuelle qui permet d'utiliser l'électricité stockée pendant que le soleil ne luit pas !

Le photovoltaïque serait cher ?

Le photovoltaïque resterait cher à produire. Le prix du réacteur de troisième génération en construction à Flamanville devait s'élever à 8,5 milliards d'euros (EDF le 4 décembre 2012), il accusait plusieurs années de retard dans sa livraison et au final a coûté beaucoup plus cher que ce qui était prévu. Selon le rapport de la Cour des Comptes publié le 14 janvier 2025, le coût total du réacteur EPR de Flamanville est estimé à 23,7 milliards d'euros en valeur 2023. Ce montant représente une augmentation significative par rapport à l'estimation précédente et au budget initial :

• Budget initial en 2007 : 3,3 milliards d'euros
• Estimation d'EDF : 22,6 milliards d'euros (2023)
• Estimation révisée de la Cour des Comptes : 23,7 milliards d'euros (2023).

Cette réévaluation de 1,3 milliard d'euros par rapport à l'estimation de 2020 s'explique par des ajustements dans le calcul des provisions financières et du coût de financement. La Cour des Comptes souligne que ce montant est supérieur à l'estimation d'EDF, qui ne prend pas en compte certains coûts comme le changement de couvercle de la cuve ou les dépenses liées à la première visite complète initiale.

Ce dépassement budgétaire considérable a un impact sur le coût de production de l'électricité. La Cour des Comptes estime que le prix de vente du MWh produit par l'EPR de Flamanville pourrait dépasser 122 euros, contre une moyenne de 36 euros pour le parc nucléaire existant.

Selon une publication de l'association Greenpeace, le prix du MWH en sortie de ce réacteur nucléaire devait coûter plus de 100 euros. Les ENR sont accusées de vivre de subventions, le MWH éolien est racheté 85 euros par EDF.

Une hausse régulière

La hausse de la demande électrique est en augmentation constante depuis les années 70.

L'évolution de la population est constante et en forte progression. Les réserves de pétrole sont en baisse. Depuis les années 70, la demande d’énergie augmente régulièrement. Notre mode de vie, avec l’augmentation des déplacements futiles, l’équipement et le suréquipement des logements (électroménager, multimédia, tablettes, smartphones, objets connectés, domotique, alarme, etc.) ainsi que l’accroissement des échanges mondialisés contribue à une demande d'énergie de plus en plus importante.