
Panneau photovoltaïque Intégration au bâti Simplifié Non-intégré
Sommaire
Les panneaux solaires en « intégration au bâti » remplacent la couverture de tuiles ou d'ardoises. Pour ce type d'installation, l'étanchéité doit être parfaite et durable. Lors d'une « intégration simplifiée au bâti », les panneaux solaires sont installés en parallèle au plan de la toiture sans modification de la structure donc respectant l'étanchéité du toit. Dernier cas, les panneaux sont placés sur des châssis au sol : ce système d'installation est classé « Non intégré au bâti ».

Intégration au bâti
Que signifie intégration au bâti (IAB) ?
Les panneaux solaires plats remplacent les tuiles ou les ardoises sur une partie du toit qui peut être importante (environ 23 à 25 m2). Ce type d'installation qui était imposée au départ pour pouvoir bénéficier des aides fiscales n'est plus obligatoire. Fort heureusement, car les joints situés entre le panneau et la couverture de toit sont des pièces d'usure suivant le type de matière utilisée. N'oublions pas que le toit est soumis aux rigueurs de l'hiver et aux températures élevées estivales. Des problèmes d'étanchéité liés au vieillissement des produits peuvent ainsi survenir au bout de plusieurs années.
Une installation photovoltaïque sur toiture respecte les critères d’intégration au bâti (IAB) si elle remplit toutes les conditions suivantes :
- Le système photovoltaïque est installé sur la toiture d’un bâtiment clos (sur toutes les faces latérales ) et couvert, assurant la protection des personnes, des animaux, des biens ou des activités.
- L'installation photovoltaïque est installée dans le plan de la toiture au sens défini à l'annexe 5 de l'arrêté du 4 mars 2011.
Le système photovoltaïque remplace des éléments du bâtiment qui assurent le clos et couvert, et assure la fonction d’étanchéité. Après installation, le démontage du module photovoltaïque ou du film photovoltaïque ne peut se faire sans nuire à la fonction d’étanchéité assurée par le système photovoltaïque ou rendre le bâtiment impropre à l’usage.
- Pour les systèmes photovoltaïques composés de modules rigides, les modules constituent l’élément principal d’étanchéité du système.
- Pour les systèmes photovoltaïques composés de films souples, l’assemblage est effectué en usine ou sur site. L’assemblage sur site est effectué dans le cadre d’un contrat de travaux unique.
Les panneaux solaires en « intégration au bâti » remplacent la couverture de tuiles. Photo Picbleu

Intégration simplifiée au bâti
Que signifie intégration simplifiée au bâti (ISB) ?
Une installation photovoltaïque sur toiture respecte les critères d’intégration simplifiée au bâti (ISB) si elle remplit toutes les conditions suivantes :
- Le système photovoltaïque est installé sur la toiture d’un bâtiment assurant la protection des personnes, des animaux, des biens ou des activités.
- Il est parallèle au plan de ladite toiture.
- Le système photovoltaïque remplace des éléments du bâtiment qui assurent le clos et couvert, mais n'assure pas la fonction d’étanchéité de la toiture.
- Les panneaux solaires sont fixés sur la toiture existante en « surimposition » ils peut être installés sur tout type de bâtiment couvert (hangars ouverts, abris,). Ce type d'installation est la solution la plus utilisée sur les toitures de type bac acier.
Le procédé consiste à poser à une dizaine de centimètres de la toiture les modules fixés sur des rails. L'énorme avantage est d'assurer une meilleure ventilation des panneaux photovoltaïques en minimisant la perte de performance liée à l’augmentation de la température.
En « intégration simplifiée au bâti », les panneaux solaires photovoltaïques sont installés en parallèle au plan de la toiture sans modification de la structure donc respectant l'étanchéité du toit.


Non intégré au bâti
Que signifie non intégré au bâti (installation au sol - T5)
Ces installations photovoltaïques ne remplacent pas les éléments de toitures et ne font pas partie des catégories :
- IAB (intégration au bâti).
- ISB (intégration simplifiée au bâti ).
Ces panneaux solaires sont installés directement sur le sol avec un support afin de garantir une inclinaison optimale. Cette solution est utilisée pour des projets de centrales au sol à très grande puissance avec une emprise au sol très importante, mais également chez des particuliers en autoconsommation.
L'auto consommation photovoltaïque est une alternative intéressante pour l'indépendance énergétique individuelle.
Cette installation en de 23 m2 de panneaux photovoltaïques installés en 2010 dans une maison isolée mais raccordée au réseau d'EDF permet à ses propriétaires de vendre une partie de la production électrique. Leur coût annuel moyen est de 174 € (prix de vente moins tous les frais d'abonnement et d'électricité vendu par EDF, etc.).
Une mini installation de 250 watts/crête produit 350kWh par an soit 10 % de la consommation d'une famille moyenne de 4 personnes dont les besoins sont d'environ 3500 à 4000 kWh/an.
Panneaux photovoltaïques fixés sur des châssis au sol : ce système d'installation est classé « Non intégré au bâti ».

L'achat de l'électricité par EDF
Lorsque la production est excédentaire, EDF OA achète le kWh électrique a un prix fixé par contrat.
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