Quelles solutions pour sauver les abeilles et la biodiversité ?
Il est urgent et impératif de développer des moyens alternatifs aux pesticides, revenir à une agriculture en lien avec les territoires, s'éloigner des pratiques de remembrement et de monoculture, qui attirent davantage les subventions et autres financements que les abeilles, etc. Les responsables publics qui se cantonnent pour l'instant à de grands discours doivent prendre la vraie mesure de l'enjeu et respecter les engagements du Grenelle de l'environnement.
Plus que jamais, une autre agriculture plus respectueuse de l'environnement et une large sensibilisation sont nécessaires. L'abeille est un maillon indispensable des écosystèmes. La protéger, c'est nous éviter le cauchemar d'un nouvel écocide irréversible.
Les experts sous influence
Les groupes multinationaux de production de pesticides influent sur les informations.
Alors que les apidologues sont unanimes sur le rôle primordial des pesticides dans l'érosion des ruches, les différentes études menées par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments brouillent les pistes en mettant en avant une multitude de facteurs environnementaux.
L'AFSSA est la seule entité de l'État
Présentée comme agence « indépendante » l'AFSSA est censé produire des études indépendantes sur les causes de mortalité des abeilles. Or, à y regarder de plus près, le conseil d'administration de l'AFSSA regroupe les diverses composantes du lobby des pesticides : le directeur de l'Union des producteurs de pesticides, le président de l'Association générale des producteurs de maïs, le président des Chambres d'agriculture et un représentant de l'agro-industrie.
Ces firmes ont-elles l'indépendance requise pour analyser et éventuellement mettre en cause les pesticides ?
La balsamine de l'Himalaya: une plante guérisseuse d'abeilles ?
Recherche de mots clefs dans les articles