Sommaire
Le confort ressenti
Règles de base
Pour éviter de surconsommer tout en améliorant son confort, il faut donc engager des travaux de rénovation afin de réduire sa consommation d’énergie, donc son empreinte carbone et adopter de bonnes habitudes de sobriété.
- Connaître l’impact environnemental de ses travaux de construction ou de rénovation.
- Apprécier le cycle de vie des matériaux.
- Isoler son logement en choisissant des produits respectueux de l’environnement.
- Utiliser un chauffage et de production d’eau chaude le moins émetteur de gaz à effet de serre.
- Ne pas se contenter de rajouter ou substituer au chauffage un poêle à bois ou une pompe à chaleur qui consommeront l'un et l'autre trop d'énergie.
Choisir un bon isolant
Aucun référentiel permettant d'affirmer qu'un produit est parfaitement sain (sans impact sur la santé) n'existe. Le cycle de vie des matériaux qui comprend l'extraction des ressources, la production et le recyclage des déchets permet de faire un choix pertinent.
Les fiches FDES de la base Inies permettent de comparer les isolants. https://www.inies.fr/.
Certaines filières se sont développées pour la ouate de cellulose ou pour le chanvre par exemple.
L'air chaud qui monte dans la pièce est remplacé par de l'air froid qui passe par toutes les parois horizontales et verticales.

Notions de confort
Un mur, paroi ou plancher non isolés entraînent une surconsommation énergétique pour 3 raisons :
Le ressenti
Lorsque l'on habite dans un logement dont les murs ne sont pas isolés, le ressenti est un manque de confort. Ainsi pour un bâtiment isolé chauffé à 20 °C la température intérieure ressentie sera de 19,5 °C, mais en absence d’isolation de seulement 17 °C. Toucher un radiateur froid alors qu'il fait 20 ° dans la pièce donne l'information fausse qu'il fait froid.
Les déperditions
L'air chaud monte et l'air froid le remplace l'agitation des molécules d’air crée une convection qui se traduit en courants d’air et vents coulis. Le réflexe est alors d’augmenter la température pour compenser cet inconfort ou mettre un appareil de chauffage dont le combustible est moins cher comme le bois.
La formation d’humidité.
Un local mal isolé devient humide et le chauffage devra sécher l’air avant d'être efficace. Afin de réguler le taux d’humidité du bâtiment, la pose d’un pare-vapeur et d'un isolant thermique régulant l'humidité. Un matériau isolant respectueux de l’environnement doit être préféré (fibre de bois, laine de bois, chanvre, lin, Métisse, Laine de coton ou ouate de cellulose).
Limiter les pertes de chaleur
Avant de se poser la question de savoir quel bon chauffage économique poser dans sa maison ancienne, il faut isoler. Pour limiter l'impact environnemental des pertes de calories du logement et une facture élevée, un audit énergétique sert à déterminer les ponts thermiques du logement. Le but étant de les améliorer voire de les éliminer en totalité. Chaque kWh non consommé et surtout non produit est un point positif contre le réchauffement climatique.
En France, une maison mal isolée surtout construite avant 1974, offre de nombreuses déperditions thermiques :
- 25 à 30 % par le toit
- 20 à 25 % par les murs extérieurs
- 20 à 25 % renouvellement de l’air (ventilation)
- 10 à 15 % par les fenêtres
- 7 à 10 % par le sol
- 5 à 10 % par les ponts thermiques.

Comment structurer ses travaux ?
La rénovation de l’enveloppe thermique est une condition indispensable pour tirer pleinement parti des équipements énergétiques modernes (pompe à chaleur, photovoltaïque, etc.). Dans une maison des années 70, l’isolation et l’étanchéité à l’air représentent un levier majeur : non seulement pour gagner en confort, mais aussi pour optimiser vos investissements énergétiques et limiter l’impact environnemental.
1. Diagnostic de l’enveloppe
Faites appel à un bureau d'études thermiques en ligne ou un professionnel pour un audit thermique : repérage des ponts, relevé thermique (caméra infrarouge) et estimation des déperditions.
Analysez les valeurs types : toiture, murs, fenêtres, plancher … voir les pourcentages cités précédemment.
Vérifiez la ventilation (souvent sous-dimensionnée dans les maisons des années 70) : renouvellement d’air, VMC simple flux, humidité.
2. Choix des isolants et critères techniques
- Résistance thermique (R) et conductivité thermique (λ) : plus R est élevé et λ faible, meilleure est la performance.
- Déphasage thermique : dans un climat comme celui de la région Dauphinoise, un bon déphasage améliore aussi le confort d’été.
- Étanchéité à l’air : lutter contre les infiltrations ou exfiltrations d’air (réduire les courants d’air).
- Compatibilité avec l’humidité : matériaux biosourcés ou naturels (fibre de bois, chanvre, ouate de cellulose) nécessitent parfois une gestion spécifique de la vapeur d’eau.
- Consultez les fiches FDES ou autres labels pour l’impact environnemental.
3. Prioriser les postes d’isolation
Dans une maison des années 70, typiquement :
- Toiture / combles (première cible) – parce que 25-30 % des pertes viennent par là.
- Murs extérieurs – 20-25 % des pertes.
- Planchers bas / planchers sur sous-sol ou vide sanitaire – 7-10 %.
- Remplacement ou amélioration des fenêtres + amélioration de la ventilation pour le renouvellement d’air (20-25 %).
- Suppression des ponts thermiques (jonction murs / planchers, planchers sur terre-plein, etc.).
4. Intégration avec vos installations actuelles
Si vous vous équipez avec des panneaux photovoltaïques de 3kWc, ou des panneaux PV de 6 kWc ou une installation photovoltaïque de 9kWc, combinez-les avec une enveloppe bien isolée pour maximiser l’autoconsommation et réduire la dépendance réseau.
- Le chauffage électrique individuel + chauffe-eau sont des postes sensibles : chaque kWh évité grâce à l’isolation améliore directement l’efficience globale.
- Pensez stockage avec batterie solaire et évitez le concept marketing de batterie virtuelle : une enveloppe bien isolée permet de réduire la puissance de stockage nécessaire et de rabaisser les pics.
- Sur le plan de la rénovation, budgetez isolant + pose + finitions + main-d’œuvre : un devis clair est indispensable, éviter les surprises.
5. Suivi et vérification post-travaux
- Après travaux, réalisez un test d’infiltrométrie (blower-door) pour vérifier l’étanchéité à l’air.
- Comparez vos consommations avant/après : kWh/m²/an, rebond thermique.
- Vérifiez le confort ressenti (température uniforme, murs tièdes, pas de sensation de froid près des parois).
- Entretien périodique : ventilation, désembuage, contrôler l’isolation des tuyauteries d’eau chaude, etc.
Choisir un très bon isolant
Il existe plusieurs isolants très intéressants comme (par ordre alphabétique)

Faites vous aider
05 64 11 52 84 (appel non surfacturé)
Il y a tellement de choix et de variantes extrêmement nombreuses qui rendent tout comparatif difficile.
N'hésitez pas à demander à notre expert des conseils simples et de bon sens par rapport à votre propre situation.