Fin du confinement et reprise des moteurs à pétrole polluants
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Le confinement utile ?
L'Homme est responsable et victime de ses agissements depuis quelques dizaines d'années.
La perte de libre circulation a donc été l'occasion pour les populations de réfléchir. Les dirigeants politiques vont-ils prendre en compte les erreurs du passé et changer de modèle pour protéger les générations futures ? Rien n'est moins sûr.
C'est donc à chacun de changer de paradigme pour limiter autant que faire se peut son impact sur la petite planète Terre.
Un monde inconnu
Nous sommes en train de fabriquer un monde que l’on n’a jamais connu.
"Ce virus est là pour nous préparer au nouveau régime climatique" a déclaré Bruno Latour sociologue, ethnologue et philosophe des sciences. Les leçons du confinement pour lui ne constituent pas une crise, mais une mutation.
La planète est petite et vulnérable
Le monde est beaucoup plus vulnérable que les économistes n'auraient pu le soupçonner : un simple virus mutant d'année en année suffit pour bloquer l'activité humaine.
- Il faut donc réagir et se préparer aux effets du dérèglement climatique qui est dû à l'activité humaine trop prédatrice.
- Le Président Emmanuel Macron souhaitait une relocalisation des activités stratégiques cela tombe sous le coup du bon sens et de la logique.
- De nombreux changements dans les domaines économiques, financiers, industriels, sociaux doivent intervenir et modifier les pratiques productrices de CO2 et de nombreux autres gaz et déchets dont pour certains le recyclage est impossible.
Quel chemin a parcouru le virus ?
- Un virus destructeur, contagieux et mutant identifié depuis 1968 dont le départ est situé en Chine se déplace en suivant les flux économiques, mais à la différence des flux monétaires, il parvient jusqu'aux plus pauvres.
- Ce virus est une conséquence logique d'une évolution et serait transmis par des plantes absorbées par des animaux eux-mêmes absorbés par des humains en prolifération sur la Terre.
- Ces humains prédateurs qui ont une trop grande emprise sur les richesses qu'offre la nature l'air, le sol et l'eau.
Le virus est une conséquence du capitalisme
C'est l'une des conséquences du transport aérien, terrestre et maritime.
- L'économie est en cause avec la mondialisation, avec la recherche du profit coûte que coûte que le virus a déferlé sur la planète.
- La facilitation des moyens de transport, avec l'importation de produits facilement fabricables en France et pire souvent inutiles vendus à petit prix a créé un gigantesque gâchis.
- La délocalisation des entreprises européennes et de leurs salariés, les artistes, les entrepreneurs, les touristes de la classe haute de la population et les touristes européens qui ont accès à des trajets d'avion à bas prix entraînent un fléau : la surconsommation.
Des touristes migrants
- On s'offusque des migrants qui quittent leur pays, car ils ne peuvent plus y survivre et l'on imite les touristes européens qui vont et viennent sans cesse vers l'Afrique et l'Amérique Latine et sur tous les continents.
- Lorsque le virus arrive dans un pays d'Amérique Latine ou d'Afrique ou d'Inde, c'est un fléau pour les plus fragiles qui n'ont pas de quoi se protéger.
La planète ne peut plus absorber cette désinvolture.
Le virus est une maladie de riche
Nous ne sommes pas tous égaux face à la maladie.
Que faut-il faire pour éviter de polluer
Il est a craindre que lorsque la vaccination contre la COVID sera généralisé, la consommation des ménages reprenne de façon effrénée, le prix des matières premières et du gaz et pétrole devraient connaître des niveaux jamais atteints.
- Eviter les mégapoles
- Eviter les centres commerciaux qui éliminent la nature pour du bitume et du béton
- limiter la production de viande (donc limiter sa consommation)
- éviter l'industrialisation du secteur agricole,
- créer des bâtiments fonctionnant sans énergie
- rénover énergiquement et thermiquement les bâtiments anciens
- inciter à utiliser les transports en commun,
- interdire l'obsolescence programmée en obligeant les fabricants à faire de produits réparables et surtout prévus pour durer
- assurer la production électrique par les vraies énergies renouvelables, eau, éolien et solaire
- interdire les voitures et véhicules trop consommateurs de carburant et d'air
- limiter le transport par camions
- arrêter d’injecter des milliards dans le transport aérien
- mettre des taxes dissuasives sur le transport aérien et sur les croisières
- taxer l’énergie de manière croissante
- planter des arbres, mais avant surtout ne pas couper ces merveilles qui absorbent le CO2 et libèrent du dioxygène.
Le flygskam face à l'urgence climatique
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