Récupération des eaux usées et pluviales

Temps de lecture: 2 min , Dernière mise à jour: 02/12/2021
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Sommaire


Le changement climatique, la population grandissante, les besoins en eau importants (exemples : le lavage d'un véhicule demande 60 litres d'eau dans une station professionnelle et 300 litres à domicile, la fabrication d'un ordinateur demande 1500 litres d'eau). L'eau est pourtant une ressource précieuse que nous devons protéger et économiser pour les générations futures.


Exigences de la directive européenne

La Direction de l’Eau a mis en place un système d’information sur l’eau, afin de faciliter l’accès du public aux données sur l’eau et de disposer de valeurs fiables pour une meilleure évaluation de la politique de l’eau, conformément aux exigences de la directive européenne de 2000.

L’eau une ressource omniprésente

L’eau est un élément omniprésent de notre vie quotidienne qui satisfait différents usages : alimentaire, industriel, agricole, ludique. Depuis quelques années, le prix de l’eau a commencé à croitre tandis que les besoins se font de plus en plus importants or plus de la moitié de l’eau consommée n’a pas de besoins alimentaires :

  • Arrosage du jardin.
  • Nettoyage intérieur des sols ou de surfaces
  • Nettoyage entretien.
  • Nettoyage haute pression à l’extérieur.
  • Lavage de véhicules.
  • Remplissage de piscine, etc.

Une bonne gestion de la ressource repose sur un système d’informations fiables constitué de dispositifs participant à l’acquisition et à la gestion des données sur l’eau.
L’État répond à la demande croissante de connaissance que nécessite la gestion quantitative et qualitative de la ressource en eau et veille à leur développement, à leur permanence et à leur coordination
Les lois de 1964 et 1992, puis la directive cadre Européenne pour une politique communautaire de l’eau, adoptée en 2000, ont renforcé successivement l’importance stratégique de la connaissance des milieux aquatiques pour une meilleure compréhension et une bonne gestion de l’eau.

La récupération des eaux pluviales

La récupération de l’eau de pluie est, en France, destinée exclusivement à l’usage extérieur du bâtiment. Les eaux pluviales ne pourront pas servir pour la consommation directe (exemple : l’eau de boisson), la préparation des repas, l’hygiène corporelle, les usages ménagers).

La quantité moyenne annuelle de pluie récupérable en France est d’environ 750 litres par m2 de toiture, avec peu de disparité entre chaque région. Pour exploiter cette ressource gratuite, des récupérateurs d’eaux pluviales peuvent être mis en place


L’installation d’une cuve de récupération est une alternative très intéressante aux puits, car elle ne fait que capter une ressource naturelle par des procédés peu intrusifs.
La qualité de l'eau de pluie issue du toit est généralement plus sûre que celle provenant d’une nappe phréatique. La technique est encore confidentielle en France, les agences de distribution de l'eau ainsi que les sociétés de traitement de l'eau qui retirent des sources de profits importants jugent ces dispositifs inopportuns.
La récupération des eaux pluviales : la même quantité en France.


Malgré les idées reçues, globalement, il pleut la même quantité d'eau sur tout le territoire français. Les précipitations sont plus ou moins fréquentes suivant les régions. Il pleut moins, mais plus fort dans le Sud-ouest que dans le Nord. Un bâtiment de 100 m2 au sol reçoit entre 50 m3 et 70 m3 par an. Pendant le mois le moins pluvieux 30 à 40 litres par m2 de toiture, soit :1 m3 d'eau pour 25 m2 de toiture.

Ci-dessous, carte de pluviométrie sur la France.

Lien sur le site informatif METEO PASSION qui a créé cette carte et qui a réalisé un site riche en contenu.

carte-cumul-annuel-precipitations-france


Le ministère de la Santé

Créer de multiples sources alternatives d'approvisionnement va donc représenter un manque à gagner pour ces sociétés et un avantage financier de plus en plus important pour les usagers, le tarif de l’eau ne faisant que croître depuis quelques années et devrait encore s’accroître dans la prochaine décennie.

Le ministère de la Santé avait rappelé les limites des dispositifs et systèmes visant à récupérer l’eau de pluie récupérée en aval des toitures pour des usages domestiques.

Divers documents datés de 2006 avaient été publiés :

- Une lettre circulaire du 20 mars 2006 émanant du ministère.
- La position de la direction générale de la santé sur le problème du 02 mars 2006.
- L’avis du 5 septembre 2006 du Conseil Supérieur de l’Hygiène Public.

La position de la direction générale de la santé sur le problème du 2 mars 2006. Distinction eau potable et eaux pluviales :
Les critères de qualité des eaux dites « potables » s’appliquent notamment à (cf. article R.1321-1 du CSP) à :


« 1° toutes les eaux qui, soit en l'état, soit après traitement, sont destinées à la boisson, à la cuisson, à la préparation d'aliments ou à d'autres usages domestiques, qu'elles soient fournies par un réseau de distribution, à partir d'un camion-citerne ou d'un bateau-citerne, en bouteilles ou en conteneurs, y compris les eaux de source »

2º toutes les eaux utilisées dans les entreprises alimentaires pour la fabrication, la transformation, la
conservation ou la commercialisation de produits ou de substances, destinées à la consommation
humaine, qui peuvent affecter la salubrité de la denrée alimentaire finale, y compris la glace alimentaire d'origine hydrique.
Actuellement, la notion d’« usage domestique » recouvre :
- les usages alimentaires : boisson, préparation des aliments, lavage de la vaisselle ;
- les usages liés à l’hygiène corporelle : lavabo, douche, bain, lavage du linge ;
- les autres usages dans l’habitat : évacuation des excréta, lavage des sols et des véhicules, arrosage
des légumes, eau de piscine.


Présentation des projets d’utilisation d’eau de pluie (usages domestiques) :

Depuis quelques années et compte tenu probablement du renchérissement du prix de l’eau, des projets :

— d’utilisation d’eau de pluie pour des usages domestiques se développent sur le territoire. Les projets
— d’utilisation d’eaux de pluie collectées en aval de toitures, réalisées à titre expérimental, portent :
— en général sur l’arrosage, le lavage des sols ou sur l’alimentation des WC,
— plus rarement pour le lavage du linge.
— Dans des établissements recevant du public (exemple : les collèges et lycées), des bâtiments de bureaux voire dans des bâtiments d’habitation collectifs ou de particuliers. Dans certains cas, les usages prévus impliquent l’installation d’un double réseau à l’intérieur des bâtiments, en vue d’acheminer les eaux de pluie collectées.

Les justifications présentées pour ces projets portent généralement sur :


— l’intérêt économique, en termes d’économie financière pour les utilisateurs.
— l’intérêt environnemental, en termes de gestion alternative des eaux pluviales et de préservation des ressources en eau et une approche « écocitoyenne ».

Quels que soient le type de bâtiment et les usages concernés, l’eau de pluie collectée des toitures ne subit pas un traitement assimilable à un « traitement de potabilisation » avant son utilisation donc l’utilisation d’eau de qualité non potable (notamment d’eau de pluie brute) n’est pas prévue réglementairement pour des usages domestiques.

Récupérer les eaux

Chaque seconde des millions de mètres cubes d’eaux douces provenant des fleuves se jettent dans les mers salées. Ainsi la Seine déverse dans la Manche 560 m3 d’eau par seconde.

16 milliards de litres d'eau des océans dans l'atmosphère s'évaporent chaque seconde et passe 1 semaine dans la biosphère.


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