Comment diviser sa consommation de chauffage par 2 sans travaux

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Le budget énergie

C'est le poste le plus important, car il représente 8,4 % du budget des ménages (Source INSEE). L'ADEME avait calculé que pour chaque 1° C en moins de température de chauffage c'était 7% d'économies réalisées.

Maison des années 1990

Ce type de maison était mal isolé généralement avec de la laine minérale et en quantité faible. Le discours général était qu'il était inutile de mettre trop d'isolant, car elle constituait une dépense superflue !

Maîtrise des températures

La température de l'air n'est pas un élément de confort dans les chambres par exemple où le sommeil est bien meilleur à 15-16°C que lorsque la pièce est surchauffée.

Le graphique ci-dessous montre plusieurs variantes avec 4 températures 20, 19, 18 et 17 degrés.

4 façons différentes de chauffer :

1. En permanence et dans toutes les pièces du logement (Consommation maximale)
2. En réduisant la température de 2 degrés en permanence et dans toutes les zones (53 % d'économie)
3. En ne chauffant pas en cas d'absence puis en chauffant toutes les pièces (25% économie)
4. En permanence, mais en ne chauffant que les pièces occupées.

Exemples :

Cas numéro 1 le curseur positionné en haut à gauche sur 20° indique une consommation de 116 kWh/m2/an
Cas numéro 2 : le curseur positionné en bas à droite montre une consommation réduite de moitié de 52 kWh/m2/an.

Comment faire des économies ?

Lorsque le logement est inoccupé en journée programmez une baisse du chauffage avant de quitter les lieux et réglez la remontée en température plutôt vers 16 heures et non pas juste avant de rentrer chez soi. Les émetteurs de chaleur (radiateurs) consommeront moins d’électricité pour retrouver la température du logement en raison d'une période d'abaissement plus réduite. De plus la demande la plus forte se situant entre 18h à 20h, il est conseillé de baisser la consigne de chauffage.

Quand allumer son chauffage et comment l'optimiser ?

Un hiver à 17°

Pour ceux qui chauffent avec un chauffage électrique, un test a été fait en limitant volontairement la température des radiateurs électriques à 17°.
C'est possible avec des astuces que connaissaient nos grands-parents :

• une bouillotte au creux des reins.
• des chaussons à semelle épaisse (en ayant rajouté une sur semelle).
• une couverture pour les jambes en position assise.
• un pull épais.

L'utilisation rationnelle

La sobriété et la façon d'utiliser les appareils électriques permettent d'économiser la chère électricité.

• Même si l'on a pas choisi le tarif EDF heures creuses/heures pleines, avec un prix réduit de 12 h 30 à 14 h ou 1 heure à 7 heure du matin (qui est devenu de moins en moins intéressant), il vaut mieux faire fonctionner son lave-linge après 20 heures.
• un fer à repasser utilisé pendant 1 heure consomme 1 kWh,
  
• un lave-linge consomme en moyenne 0,5 kWh par cycle. Ne pas acheter des machines de grandes capacités qui remplies à moitié consomment trop d'eau et d'électricité.
  
• laver à basse température (30°C) car la majeure partie de la consommation électrique d’un lave-linge est due aux résistances électriques destinées à chauffer l’eau. Un lavage à 30°C consomme 2 fois moins d'électricité qu'à 40 °C et 3 fois moins d'énergie qu'à 90°C. Utilisez le programme eco dont la durée du cycle est plus faible.
  
• Remplissez complètement le tambour et nettoyez le filtre. essorez le linge dans la machine à laver coûte 100 fois moins d'énergie (extraction mécanique) que dans un sèche linge (extraction thermique gourmande).
  
• Dans la cuisine, l'utilisation de plaques ou du micro-ondes est préférable qu'un four, car par exemple, cuire 500g de pommes de terre dans une poêle sur une plaque à induction consomme 10 fois moins d’énergie.
• Sans oublier de placer des couvercles sur les casseroles.
• Ne jamais régler au maximum de la puissance de la plaque si elle est électrique.

L'indispensable isolation

​La logique veut que lorsque l'on habite une maison construite dans les années 1990 à 2000, des travaux minimum d'isolation soient réalisés. La base étant l'isolation du toit par lequel une grande partie des déperditions s'échappent.

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