Pour braser un tuyau de gaz naturel quel type de décapant et de brasure faut-il employer ?

Question souvent posée lorsque l'on cherche à connaître les précautions et mesures de sécurité avant la brasure d'un tuyau de gaz.

Brasure

  • Type : brasure forte (argent/cuivre-phosphore).
  • Température de fusion : > 450 °C (donc pas de brasure tendre à l’étain, interdite pour le gaz).
  • Alliages utilisés couramment : Cuivre-phosphore (CuP6, CuP7) → uniquement pour cuivre/cuivre (les phosphores jouent le rôle de décapant, donc sans flux supplémentaire).
  • Argent-cuivre-phosphore (Ag2–Ag5) → pour cuivre/cuivre ou cuivre/laiton, meilleure résistance mécanique et plus fluide.
  • Norme de référence : EN ISO 17672 (ancienne NF A 51-080).

Décapant (flux)

  • Cuivre/cuivre : Avec une baguette phosphore-cuivre → pas besoin de décapant.
  • Cuivre/laiton ou cuivre/bronze : Utiliser un flux décapant neutre spécial brasure forte (conforme EN 1045 type FH10).
  • Exemple : flux à base de borates/fluoroborates en pâte ou liquide.


Important :

  • Le flux doit être compatible gaz (pas de flux à l’acide chlorhydrique ou décapants pour plomberie sanitaire).
  • Après brasure, bien nettoyer les résidus de flux (ils sont corrosifs à long terme).
Dernière mise à jour: 04/09/2025
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8 questions
Dernière mise à jour le 05/07 à 20:36

Comment le gaz butane dans un tuyau DN50 à 1,5 bar peut il changer d'état en devenant liquide ? Dans quelles conditions du Gaz butane , transporté par une tuyauterie DN50 à 1,5 bar peut il changer d'état en devenant liquide ?

Le diamètre nominal d'une tuyauterie est un paramètre essentiel pour déterminer la perte de charge en fonction de la longueur, la capacité de débit, la pression de service, la pression d'utilisation et d'autres caractéristiques importantes liées à la tuyauterie.

Les critères concernant le GPL sont la pression, la température et la phase d'un gaz. Le gaz butane est stocké et transporté sous forme liquide à une pression supérieure à sa pression de vapeur saturante. Lorsque la pression est réduite, le gaz butane peut changer d'état et se vaporiser pour devenir un mélange de gaz et de liquide. La transition du gaz butane à l'état liquide se produit lorsque sa pression et sa température sont dans la plage correspondante de coexistence liquide-vapeur. Si la température de l'environnement est suffisamment basse, cela peut entrainer une condensation du butane rapide.

Dernière mise à jour le 28/06 à 13:35

J'ai bénéficié de vos conseils y a quelques années pour changer de fournisseur de gaz et j'ai été très satisfait de vos conseils; Je n'avais pas pensé par la suite vous demander des informations sur le photovoltaique et je regrette Je reviens vers vous car je suis dans une situation compliquée et je ne sais pas comment m'y prendre pour dénouer le problème : dans un souci d'écocitoyenneté, j'ai fait installé des panneaux solaires (6KWc). Je me suis fait arnaqué par naïveté : l'installation est faite ainsi que le raccordement au réseau. Mais l'entreprise a cessé tout contact dès que j'ai réglé la facture et elle a déposé le bilan en aout 2023 (OPEN ENERGY). Je n'ai pas de moyen de contrôle de la production, et le centre des impôts me demande de déclarer ma consommation pour me facturer la TVA. Pourriez vous m'aider et me conseiller sur ce que je dois entreprendre comme démarches pour régulariser ma situation et avoir le contrôle de mon installation. Je vous remercie d'avance pour vos conseils. Bien cordialement

Dernière mise à jour le 05/05 à 22:28

combien coûte le mètre linéaire de tuyau gaz en cuivre installé par un plombier ?

Le prix au mètre linéaire d’un tuyau de gaz en cuivre installé par un plombier varie généralement entre 40 € et 80 € TTC, selon plusieurs facteurs :

Ce qui influence le prix :

  • Type de cuivre : recuit (souple) ou écroui (rigide) – le recuit est souvent un peu plus cher à la pose car il nécessite des colliers plus rapprochés.
  • Le WICU est plus cher car pré gainé
  • Diamètre du tuyau : les plus courants sont en 12/14 mm ou 14/16 mm pour les installations domestiques.
  • Complexité de la pose : traversée de murs, encastrement, cintrage, soudure, etc.
  • Zone géographique : les tarifs sont plus élevés en région parisienne ou en zone urbaine dense.
  • Accessibilité du chantier : plus c’est difficile, plus c’est cher (combles, vide sanitaire, etc.).


Exemple :

Pour une installation standard dans une maison individuelle, un tuyau cuivre gaz de 12/14 mm posé en apparent, avec fixation murale simple, revient typiquement autour de 50 € à 60 € le mètre linéaire, tout compris (fourniture + main-d'œuvre).

Dernière mise à jour le 17/09 à 11:13

Je ne sais pas que choisir entre une pompe à chaleur ou chaudière gaz à condensation la chaudière est ancienne elle date de 1989 date de la construction de la maison elle demande des réparations pour 3000 euros (chaudière au sol Wieshaupt) qui a duré des années sans problème jusqu'a ce que ... on me propose une pompe a chaleur j'hesite a mettre 3000 euros dans la réparation soit j'achete une autre chaudière gaz ou je passe à la pompe a chaleur qu'enpensez-vous ?

Pompe à chaleur ou chaudière gaz : ce qu'il faut retenir. Il n’existe pas La solution unique adaptée à tout bâtiment. Le choix entre une Pompe à chaleur, une chaudière gaz et un montage hybride, dépend de nombreux paramètres personnels et techniques.
Vérifiez la compatibilité de vos émetteurs existants avec le nouveau système de chauffage choisi, pour ne pas avoir à tous les changer.
Une PAC doit être couplée idéalement à un plancher chauffant à eau chaude.
Si le type d’émetteurs de chaleur est constitué de radiateurs une étude thermique réalisée par un Bureau d'études thermique.

ventilo-convecteurs (PAC air-air uniquement).
Pour combiner les avantages des 2 modes de chauffage une PAC hybride est une solution. Ses automatismes de régulation permettent de faire fonctionner soit la chaudière ou la PAC pour optimiser l'économie et l’efficacité thermique.

Faites toujours appel à un professionnel RGE pour l'installation. C’est à cette seule condition que vos travaux énergétiques (pompe à chaleur électrique ou pompe à chaleur hybride) seront éligibles aux aides financières de l’État.

Préférez une chaudière gaz à condensation, plus économique à l'usage et donc plus écologique qu’un modèle basse température ou bas NOx.

Si vous avez besoin de fraîcheur en été, la PAC réversible est une solution souvent mise en avant au détriment de l'isolation seule vraie solution. Elle combine chauffage et climatisation pour une PAC air-air (attention au brassage de l'air donc poussières et polluants), et chauffage et rafraîchissement pour une PAC air-eau connectée à un plancher chauffant.

Les nouvelles réglementations environnementales vont dans le sens de la "transition énergétique". C’est pourquoi les subventions favorisent l’achat de PAC air-eau ou géothermiques et ont été supprimées pour les équipements de chauffage utilisant des énergies dites fossiles. On sait pertinemment que les énergies renouvelables ne sont malheureusement qu'un leurre et ne vont que s'additionner aux énergies classiques.

Dernière mise à jour le 18/04 à 16:14

Quelle est la cause d'un incendie d'un compteur de gaz dû a un mégot jeté par un fumeur . Bonjour cette nuit mon compteur de gaz a pris feu!! Apparement ce serait du a une cigarette dans une poubelle qui aurait mis le feu au compteur!! Cela vous semble t il credible?

Bonjour ! Un feu de compteur de gaz déclenché par une cigarette dans une poubelle : est-ce plausible ? Oui, malheureusement, ce scénario est tout à fait crédible. Voici pourquoi :

Inflammation des déchets 

Les fumeurs sont de tristes individus  : non seulement leur fumée pollue l'environnement, mais leur comportement est détestable : ils jettent leur mégot par la fenêtre de leur véhicule ou le laissent tomber par terre comme si le sol était un cendrier ! Une cigarette mal éteinte peut facilement enflammer le contenu d'une poubelle (papier, plastique, etc.), surtout si les déchets sont secs ou si des produits inflammables y ont été jetés.

Proximité du compteur de gaz : Dans de nombreuses habitations (notamment maisons individuelles ou petits immeubles), les compteurs de gaz sont installés à l’extérieur, parfois à proximité immédiate de l’entrée ou des bacs à ordures.
Dégâts rapides : Le feu d’une poubelle peut facilement se propager au compteur si celui-ci est à proximité. Une fois le compteur atteint, le gaz peut s’échapper, et s’enflammer instantanément, provoquant un embrasement intense, voire une explosion.
Matériaux des compteurs : Les coffrets de compteurs (souvent en plastique ou en résine) sont eux-mêmes inflammables. Ils ne résistent pas longtemps à un feu même "de faible intensité".

Donc oui, c'est une cause d’incendie tout à fait crédible. Ce type d’accident est déjà arrivé dans différentes régions (on trouve des faits divers semblables dans la presse locale).

Que faire maintenant ?

Ne touchez à rien.
Appelez GRDF (si ce n’est déjà fait) pour sécuriser l’arrivée de gaz.
Prévenez votre assurance habitation rapidement (surtout si vous avez un sinistre à déclarer).
Prenez des photos des dégâts, et essayez de faire établir un constat ou rapport d’intervention (pompiers ou GRDF).

Le compteur gazpar est t-il en cause ?

Si le compteur Gazpar (le compteur communicant de GRDF) a pris feu, il est légitime de se demander s’il a pu être en cause dans le départ de feu — ou s’il a simplement été victime du feu.
Alors, le compteur Gazpar peut-il être en cause ?

Voici les deux scénarios possibles :

1. Feu venant de l’extérieur (ex : cigarette + poubelle)
Dans ce cas, le compteur Gazpar n’est pas responsable. Il a simplement été endommagé parce que le feu s’est propagé jusqu’à lui.
Ce scénario est le plus probable dans votre cas, si le feu a bien démarré dans la poubelle. Ce genre d’incendie est bien connu : feu de détritus + proximité d’un coffret plastique = destruction du compteur.

2. Défaillance du compteur Gazpar
Techniquement, le compteur Gazpar est un appareil électronique, donc il contient des composants susceptibles de chauffer (batterie, émetteur radio, etc.). Mais :

  • Il ne contient pas de source d’énergie suffisante pour provoquer un incendie par lui-même.
  • Il n’a pas de pièce mécanique active (pas de moteur, pas de transformateur puissant, etc.).
  • Il est conçu pour respecter des normes strictes en matière d’étanchéité, de sécurité et d’inflammabilité.

Les cas déclarés à ce jour de compteur Gazpar prenant feu spontanément sont rares, et en général, cela fait toujours suite à un facteur externe (coup de chaud, impact, feu à proximité…).

Conclusion

Le compteur Gazpar est très probablement victime, pas responsable. Surtout si :

  • Le feu a été localisé d'abord dans la poubelle,
  • Des témoins ou les pompiers ont constaté que le feu venait de là,
  • Le coffret du compteur était en plastique ou résine, proche de la source du feu.

Les batteries lithium s'enflamment-elles ?

Oui : les batteries lithium peuvent s’enflammer, et ce n’est pas un détail anodin.
Mais dans le cas du compteur Gazpar, c’est un peu plus nuancé. Voici ce qu’il faut savoir :

Est-ce que Gazpar contient une batterie au lithium ?
Oui, le compteur Gazpar contient une batterie lithium, car il doit fonctionner de façon autonome (sans être branché au secteur) pour transmettre les relevés.

Est-ce que cette batterie peut prendre feu ?
En théorie, oui — comme toutes les batteries lithium, elle peut s’enflammer si elle est :

  • Endommagée (choc, perforation, surchauffe),
  • Défectueuse à la fabrication (rare mais possible),
  • Exposée à un feu ou à une température élevée.

En pratique, les batteries dans les compteurs Gazpar sont :
De petite capacité (inférieure à celle d'un téléphone ou d'une trottinette),
Bien protégées (dans un boîtier hermétique),
Passives (elles ne sont sollicitées que ponctuellement pour transmettre les données).
Donc un feu "spontané" venant de la batterie est très improbable, sauf en cas de choc ou d’exposition au feu.
Mais alors, peut-elle s’enflammer si la poubelle prend feu ?
Oui. Si un feu externe (comme une poubelle en flammes) atteint le coffret du compteur :
La chaleur peut faire fondre le boîtier en plastique,
Et provoquer l’explosion ou l’embrasement de la batterie,
ce qui aggrave l’incendie mais ne l’a pas provoqué à l’origine.

Ce qu'il faut vérifier (ou demander dans le rapport) :

  • Est-ce que l’incendie a débuté au niveau du compteur ou de la poubelle ?
  • Est-ce que les pompiers ou GRDF évoquent une batterie en cause ?
  • Y a-t-il eu un bruit d’explosion ? (souvent signe de batterie lithium qui flambe)

Dernière mise à jour le 27/08 à 23:11

Pourquoi devient-il de plus en plus long de remplir son réservoir GPL de voiture ? Je vous écris imaginant que pourriez répondre à la question d'un simple automobiliste roulant depuis bientôt 30ans au GPL. Pourquoi devient il de plus en plus difficile de remplir son réservoir ? quand la dite pompe veut bien le remplir au maximum de sa contenance (il devient extrêmement rare de déclencher le limiteur de remplissage du réservoir et l'on perd patience après déjà plus de 5min, à voir lentement s'égrener les dixièmes de litre rentrer dans le réservoir) ? (je précise que je sillonne la France et que ce problème ne touche pas que ma région). Voila ! A défaut de pouvoir y faire quelque chose peut être pourrez vous m'éclairer. Bonne journée

Votre constat est très intéressant et il est partagé par de nombreux automobilistes roulant au GPL en France ces dernières années. Il y a plusieurs explications techniques et contextuelles qui font que le remplissage du réservoir GPL devient de plus en plus long et parfois incomplet :

1. Les pompes GPL vieillissantes
Beaucoup de stations n’investissent plus dans les infrastructures GPL, car la demande diminue (moins de véhicules GPL vendus en neuf, stations qui ferment).
Résultat : les compresseurs sont anciens, mal entretenus, parfois sous-calibrés, ce qui réduit le débit de remplissage.
Certaines stations limitent volontairement la pression de refoulement pour réduire l’usure ou éviter des déclenchements intempestifs.

2. Température et pression du gaz

Le GPL est un mélange propane + butane qui varie de densité et de pression selon la saison et la région.
En été, la pression dans la cuve de station est plus élevée, ce qui complique le remplissage (le différentiel de pression entre la pompe et votre réservoir est plus faible → le débit chute).
En hiver, c’est l’inverse : remplissage plus rapide (surtout si le GPL contient plus de propane).

3. Les sécurités intégrées
Votre réservoir a une limite de remplissage à 80 % (flotteur + soupape).
Les pompes récentes ont un limiteur de débit progressif : au fur et à mesure que le réservoir se rapproche de sa capacité utile, le débit est réduit pour éviter les surpressions → impression d’attente interminable sur les derniers litres.
Vous dites qu’il est devenu rare d’atteindre le déclenchement automatique : cela peut venir du réglage conservateur des stations (elles stoppent avant).

4. Politique des distributeurs

Le GPL est en fin de vie commerciale en France : TotalEnergies et d’autres ferment progressivement leurs points GPL.
Là où les pompes sont encore présentes, elles sont parfois bridées volontairement pour décourager une partie de la clientèle (moins rentable, plus coûteux à maintenir).

En résumé
Si le remplissage prend maintenant plus de 5 minutes et n’atteint presque jamais la capacité maximale, c’est un mélange de :

  • Vieillissement du matériel (pompes faiblardes).
  • Pression moins favorable dans certaines cuves (température, composition propane/butane).
  • Bridages volontaires du débit et du déclenchement automatique par les distributeurs.

Vous n’êtes donc pas seul à vivre ce désagrément : c’est une conséquence de la désaffection progressive du GPL en France, malgré le prix de revient intéressant. La publicité par la répétition créé un besoin pour les voitures électriques que les gens n'ont pas avec l'argent qu'il n'ont pas non plus Il faut noter qu'une société française Vitogaz continue à installer des stations dans les grandes surfaces. 

Dernière mise à jour le 04/09 à 10:27

Pour braser un tuyau de gaz naturel quel type de décapant et de brasure faut-il employer ?

Question souvent posée lorsque l'on cherche à connaître les précautions et mesures de sécurité avant la brasure d'un tuyau de gaz.

Brasure

  • Type : brasure forte (argent/cuivre-phosphore).
  • Température de fusion : > 450 °C (donc pas de brasure tendre à l’étain, interdite pour le gaz).
  • Alliages utilisés couramment : Cuivre-phosphore (CuP6, CuP7) → uniquement pour cuivre/cuivre (les phosphores jouent le rôle de décapant, donc sans flux supplémentaire).
  • Argent-cuivre-phosphore (Ag2–Ag5) → pour cuivre/cuivre ou cuivre/laiton, meilleure résistance mécanique et plus fluide.
  • Norme de référence : EN ISO 17672 (ancienne NF A 51-080).

Décapant (flux)

  • Cuivre/cuivre : Avec une baguette phosphore-cuivre → pas besoin de décapant.
  • Cuivre/laiton ou cuivre/bronze : Utiliser un flux décapant neutre spécial brasure forte (conforme EN 1045 type FH10).
  • Exemple : flux à base de borates/fluoroborates en pâte ou liquide.


Important :

  • Le flux doit être compatible gaz (pas de flux à l’acide chlorhydrique ou décapants pour plomberie sanitaire).
  • Après brasure, bien nettoyer les résidus de flux (ils sont corrosifs à long terme).

Dernière mise à jour le 20/09 à 18:28

A qui revient l'entretien et la réparation de conduites de gaz qui passent dans une copropriété ? Les compteurs de GAZ se trouvent dans le couloir de la copropriété. Les conduites traversent ce couloir et sont encastrées pour l'accès au Studio. Qui est responsable de l'entretirn des parties communes : la copro ou le propriétaire du Studio ? Quelles sont les normes en vigueur de ses installations . ? Doivent elles être remplacées ?. Construction de 1976

Bonne question importante pour la sécurité et le budget. Je résume d’abord la règle pratique, puis les textes et tout ce que vous pouvez faire concrètement.

Règle pratique (synthèse)

Si la conduite est dans les parties communes (couloir de la copropriété), son entretien et sa réparation relèvent en principe du syndicat des copropriétaires (donc à la charge de la copropriété / décidés par l’assemblée générale).

La limite de responsabilité se situe en général au niveau du compteur : tout ce qui est en amont du compteur (alimentation commune, colonnes montantes situées dans les parties communes) est géré comme parties communes sauf transfert au gestionnaire de réseau ; tout ce qui est après le compteur (installation intérieure privative, appareils, robinets, tuyauterie dans le logement) est à la charge du propriétaire.

Ce que disent les textes et l’actualité réglementaire utile

Les règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz sont notamment précisées par l’arrêté du 2 août 1977 (règles techniques) et par des DTU / normes applicables aux installations. Un certificat de conformité est exigé après toute intervention sur une installation gaz.

Depuis des réformes récentes (loi 3DS et dispositions de transfert), certaines canalisations « en amont des compteurs » pouvaient être transférées au réseau public (gestionnaire tel que GRDF / collectivité) si la copropriété le notifie dans les délais — ceci a modifié la propriété/entretien pour des conduites mises en service récemment ; pour un immeuble de 1976, beaucoup de conduites restent parties communes sauf transfert formalisé. Il faut vérifier si la copropriété a accepté un transfert.

Pour la sécurité et les diagnostics : si l’installation intérieure a plus de 15 ans, un diagnostic “gaz” est obligatoire lors d’une vente ou d’une mise en location ; ce diagnostic peut signaler la nécessité de remplacement ou mise aux normes.


Normes / règles techniques à connaître

La base est dans l'arrêté du 2 août 1977 modifié (règles techniques et de sécurité pour installations de gaz dans bâtiments d’habitation).


Normes et DTU applicables (ex. NF / DTU relatifs aux tuyauteries et appareils gaz : consulter la NF DTU applicable et la réglementation locale). Après travaux, certificat de conformité (modèle adapté) doit être délivré.

Faut-il remplacer les conduites (pour un immeuble 1976) ?

Pas d’obligation automatique de remplacement uniquement en raison de la date de construction, mais :

si l’installation est non conforme ou présente un risque (détection de fuite, corrosion, canalisations vétustes) la copropriété/syndic doit engager des travaux.

lors d’un diagnostic (ou après rapport d’un professionnel) la nécessité de remplacer peut être prescrite.


Ce que vous pouvez demander / vérifier dès maintenant (liste d’actions concrètes)

Demander au syndic :

le règlement de copropriété (qui précise la frontière parties communes/privatives) ;

le procès-verbal des AG et les éventuelles notifications de transfert au gestionnaire de réseau (Loi 3DS / transferts jusqu’aux dates limites).

Vérifier la position du compteur : prendre une photo si besoin — la limite juridique se fait généralement au niveau du compteur.
Demander les rapports/contrôles : fiches d’entretien, diagnostics gaz, éventuels constats d’inspection. Si l’immeuble a >15 ans, le syndic doit s’assurer des contrôles et du plan pluriannuel de travaux (PPT).


Si vous sentez une fuite ou danger : appeler d’urgence le gestionnaire (GRDF/numéro d’urgence gaz) et faire intervenir un professionnel — la sécurité prime.

Si la copropriété refuse d’agir et qu’il y a danger avéré : mise en demeure via le syndic, alerter la mairie/gestionnaire de réseau, voire consulter un avocat ou l’ADIL pour engager procédure.

Qui paye ?


  • Travaux sur parties communes (canalisations encastrées dans couloir commun) : payés par la copropriété (répartition selon tantièmes) décidés en AG, sauf transfert de propriété à un gestionnaire reconnu par notification formelle.
  • Intervention sur une installation privative (après compteur) : à la charge du propriétaire du lot.


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