Émissions gaz à effet de serre : un des facteurs du réchauffement
Sommaire
Réduire les émissions de GES
L'argument mis en avant est la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Le gouvernement a calculé une économie de 8 millions de tonnes de CO2 par an dans le logement grâce avec l'abandon progressif des chaudières à fioul (abandon du fioul installation de chaudières fioul neuves interdites depuis juillet 2022) et à gaz (la pose de chaudières gaz neuves devait être interdite à partir de 2026).
Le schéma ci-dessous montre que le transport est le premier pourvoyeur de gaz à effet de serre. Il faut donc se poser les bonnes questions. Par exemple pour l'aviation : faut-il continuer à aider les compagnies aériennes et constructeurs d'avions privés avec de l'argent public ? Cet argent pouvant servir à d'autres usages beaucoup plus respectueux de notre environnement.
Les émissions du secteur des bâtiments s’élevaient à 64,0 Mt éqCO2 en 2022, soit 15,9 % des émissions nationales. Ces émissions se répartissaient entre le bâtiment résidentiel (62,7 %) et le bâtiment tertiaire (37,3 %). Chiffres issus de l'étude réalisée par le Commissariat général au développement durable, juin 2023.Haut Conseil pour le Climat.
Que fait-on ?
Depuis 1995, de nombreuses réunions ont lieu chaque année appelées COP (Conference of the Parties). Les grands pays refusent de faire des concessions.
Le GIEC publie inlassablement des rapports toujours plus inquiétants.
Provenance des GES
D'où viennent les GES (gaz à effet de serre) ?
Une partie des 8 milliards d'humains qui peuplent notre planète est responsable des modifications du climat, car la société de surconsommation créé des besoins de plus en plus importants. La production d'acier, d'aluminium, de ciment, d'engrais, d'électricité est exponentielle.
Toujours plus vite, plus grand, plus loin, dans un monde fini !
Les postes générateurs de CO2
L'activité en France la plus pourvoyeuse de CO2 concerne le secteur des transports. Les transports routiers, aériens et maritimes sont des plaies pour l'environnement. Les véhicules motorisés fonctionnant à partir de combustibles fossiles (essence et diesel), émettent journalièrement des quantités considérables de CO2. Lorsque ces carburants sont brûlés pour produire de l'énergie destinée à produire de l'énergie mécanique ou propulser les véhicules, ils contribuent fortement aux émissions totales de gaz à effet de serre en France.
- trafic aérien (l'armée n'est pas incluse dans les calculs)
- trafic maritime
- trafic routier
- Chauffage domestique et collectif
1 : Le trafic aérien est le poste le moins utile qu'il faudrait limiter, car c'est le plus polluant en termes d'émissions de CO2 par passager au kilomètre. Les avions utilisent d'énormes quantités d'air et de kérosène, pour leurs moteurs, ce qui entraîne la libération de très grandes quantités de CO2, d'oxydes d'azote (NOx) et de particules dans l'atmosphère. Il y avait eu 220 000 vols le dernier jour avant la pandémie COVID, actuellement ce sont 100 000 à 120 000 vols quotidiens qui participent activement au réchauffement. Le kérosène est exempté de toute taxe sur les liaisons aériennes internationales (convention internationale de Chicago sur l'aviation civile internationale, ratifiée par la France en 1944). L'UE voudrait taxer ce carburant avec des exemptions pour le fret et les voyages d'affaires…
2 : Le trafic maritime est intense : des milliers de navires utilisent des carburants lourds issus du bas des colonnes de distillation du pétrole (combustibles lourds cokes pétroliers). Ils envoient CO2, oxydes de soufre (SOx) et oxydes d'azote (NOx), qui ont un impact néfaste sur la qualité de l'air et l'environnement marin.
3 : Le trafic routier est également une source majeure d'émissions de CO2 qui sont influencées par divers facteurs : taille et puissance des véhicules, les conditions de conduite et le trafic routier lui-même. Les mêmes conducteurs se retrouvent tous les jours au même endroit et à la même heure ! Ils parcourent une très faible distance dans un temps énorme !
Idée : c'est à nous en tant que consommateurs à nous limiter ! Pourquoi acheter un véhicule lourd et puissant dont la vitesse de pointe facilement atteinte est pratiquement 2 fois celle autorisée sur autoroute (130 ou 120 km/h).
Comprendre l'ampleur de ces émissions, leurs sources et les moyens de les réduire est devenu crucial pour préserver notre planète et assurer un avenir durable pour les générations futures.
Émissions de gaz à effet de serre eq CO2
Les émissions de gaz à effet de serre, exprimées en équivalent CO2, constituent l'une des principales préoccupations environnementales de notre époque. Ces gaz, tels que le dioxyde de carbone, le méthane ou le protoxyde d'azote, contribuent au réchauffement climatique en piégeant la chaleur dans l'atmosphère. Leur impact sur le changement climatique est désormais largement documenté et suscite une prise de conscience croissante au niveau mondial.
Qu'est-ce que les émissions de gaz à effet de serre eq CO2 ?
Les émissions de gaz à effet de serre eq CO2 font référence aux émissions de différents gaz qui contribuent au phénomène du réchauffement climatique, exprimées en équivalent dioxyde de carbone (CO2). Ces gaz incluent le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d'azote, les hydrofluorocarbures, les perfluorocarbures et l'hexafluorure de soufre. L'équivalence en CO2 permet de comparer l'impact potentiel de ces gaz sur le climat.
Effet de serre et réchauffement climatique
L'effet de serre est un phénomène naturel qui permet de maintenir une température relativement constante à la surface de la Terre en retenant une partie de la chaleur du soleil. Cependant, l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre, notamment eq CO2, provoque un renforcement de cet effet, entraînant un réchauffement climatique global. Ce phénomène a des conséquences dramatiques sur l'environnement et la vie sur Terre.
Impact sur la santé et l'écosystème
Les émissions de gaz à effet de serre eq CO2 ont des répercussions majeures sur la santé humaine et les écosystèmes. Elles contribuent à l'élévation des températures, à l'acidification des océans, à la fonte des glaciers, à l'augmentation des phénomènes climatiques extrêmes et à la perte de biodiversité. Il est crucial de réduire ces émissions pour limiter les effets néfastes du changement climatique.
Impact des émissions de gaz à effet de serre sur l'environnement
Augmentation de la température
Les émissions de gaz à effet de serre entraînent un réchauffement de la planète en piégeant la chaleur du soleil dans l'atmosphère. Ce phénomène est à l'origine du changement climatique, avec des conséquences néfastes telles que la fonte des glaciers, l'élévation du niveau des mers et l'augmentation des événements météorologiques extrêmes.
Impact sur la biodiversité
Les émissions de gaz à effet de serre perturbent les écosystèmes en modifiant les habitats naturels des espèces animales et végétales. Cela entraîne une diminution de la biodiversité, avec des extinctions d'espèces et des déséquilibres écologiques. La survie de nombreuses espèces est ainsi menacée par ces changements environnementaux.
Principales sources d'émissions de gaz à effet de serre
Secteur de l'énergie
Une des principales sources d'émissions de gaz à effet de serre est le secteur de l'énergie, notamment la production d'électricité et de chaleur. Les centrales thermiques à charbon, au gaz et au pétrole sont parmi les plus gros émetteurs de CO2. De plus, les activités de forage, d'extraction et de transport des combustibles fossiles contribuent également de manière significative à ces émissions.
Industrie
L'industrie est également une source importante d'émissions de gaz à effet de serre, en particulier les secteurs de la sidérurgie, de la chimie et du ciment. Les processus de fabrication, les procédés de production et l'utilisation de combustibles fossiles dans ces industries génèrent une quantité considérable de CO2 et d'autres gaz à effet de serre.
Agriculture
L'agriculture est une autre source majeure d'émissions de gaz à effet de serre, principalement en raison de la production animale, de la déforestation pour les terres agricoles et de l'utilisation intensive d'engrais chimiques. Les émissions de méthane provenant de l'élevage de bétail et de la riziculture, ainsi que les émissions de protoxyde d'azote des sols cultivés, contribuent de manière significative au réchauffement climatique.
Transports
Aériens, terrestres et maritimes, ils impactent fortement la qualité de l'air.
Mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
Utilisation des énergies renouvelables
Une des mesures les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre est la prise de conscience de chaque individu même les plus crétins qui pensent qu'avec leur fortune ils peuvent se permettre de polluer avec leur habitudes toxiques de consommation.
Utilisation des énergies renouvelables
Elle consiste à encourager l'utilisation des énergies renouvelables qui ne font que s'intriquer aux énergies classiques. Les énergies renouvelables telles que l'énergie solaire, éolienne, hydraulique et géothermique sont des sources d'énergie propres qui ne produisent pas de gaz à effet de serre lors de leur utilisation. Promouvoir le développement et l'exploitation de ces sources d'énergie peut contribuer significativement à la réduction des émissions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre.
Amélioration de l'efficacité énergétique
Une autre mesure essentielle pour réduire les émissions de gaz à effet de serre est l'amélioration de l'efficacité énergétique dans tous les secteurs, notamment dans les bâtiments, les transports et l'industrie. En réduisant la consommation d'énergie et en optant pour des technologies plus efficaces, il est possible de limiter les émissions de CO2 tout en réalisant des économies d'énergie. Des normes et des réglementations plus strictes en matière d'efficacité énergétique peuvent inciter les entreprises et les particuliers à adopter des pratiques plus durables et respectueuses de l'environnement.
L'importance de la sensibilisation et de l'action collective
Promouvoir la sensibilisation aux enjeux climatiques
La sensibilisation à l'impact des émissions de gaz à effet de serre sur le climat est essentielle pour mobiliser les individus, les entreprises et les gouvernements autour de la lutte contre le changement climatique. En comprenant les conséquences de nos actions sur l'environnement, chacun peut prendre des mesures pour réduire son empreinte carbone et adopter un mode de vie plus respectueux de la planète.
Encourager l'adoption de pratiques durables
L'action collective implique également la promotion de pratiques durables au quotidien, telles que le recyclage, l'utilisation d'énergies renouvelables, la réduction de la consommation d'énergie et la limitation des déchets. Ces gestes simples peuvent avoir un impact significatif sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la préservation de l'environnement pour les générations futures.
Collaborer pour des solutions globales
Enfin, la coopération internationale et la collaboration entre les différents acteurs de la société sont essentielles pour mettre en place des solutions globales efficaces face au défi climatique. Les gouvernements, les entreprises, les organisations non gouvernementales et la société civile doivent travailler ensemble pour élaborer des politiques et des stratégies qui permettront de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de favoriser une transition vers une économie plus durable et respectueuse de l'environnement.
Des calculs abstraits
Dans nos sociétés tout est mis en équation, le carbone n'y fait pas exception.
Les calculs sont abstraits pour des causes connues et concrètes : l'accaparement des terres agricoles pour le foncier, l'agriculture industrielle, les incendies (1) d'origine souvent humaine, la déforestation, l'industrialisation des forêts pour les brûler en bois de chauffage (le bois d'oeuvre pour la construction étant bien plus profitable en stockant indéfiniment le carbone), 16000 usines de dessalement de l'eau de mer rejettent chaque jour 142 millions de m3 de saumure dans les océans (2), le réchauffement des cours d'eau par l'industrie atomique (19 milliards de m3 d'eau utilisés chaque année pour le refroidissement des réacteurs nucléaires français).
La vapeur d'eau
Elle participe au réchauffement climatique avec un effet amplificateur. L’augmentation des concentrations des gaz comme entre autres le CO2 (dioxyde de carbone), le protoxyde d’azote (N2O), et le méthane (CH4) entraîne une élévation des températures une amplification de l’effet de serre et donc conduit à une atmosphère plus chaude. La vapeur d’eau absorbe le rayonnement infrarouge avec un cercle vicieux : l’élévation des températures augmente les concentrations de vapeur d’eau atmosphérique qui renforce l’effet de serre. (3).
La décence ordinaire
Elle va de pair avec la méfiance populaire vis-à-vis du progrès scientifique et technique, car celui-ci créé toute une panoplie d'instruments et de prothèses qui décuplent le pourvoir des Hommes sur les éléments tout en appauvrissant leur propre vie intérieure.
Sources
(1) Le Monde Incendies au Canada en 2023
(2) https://www.sciencedirect.com/journal/science-of-the-total-environment
(3) François-Marie Bréon est chercheur au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, un des laboratoires de l’IPSL.
La vapeur d’eau est-elle bien prise en compte dans le calcul de l’effet de serre ?
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Émissions gaz à effet de serre : un des facteurs du réchauffement
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Les super gaz à effet de serre HFC (hydrofluorocarbones) des systèmes de réfrigération et de climatisation éliminés dans l’Union européenne. Les augmentent le réchauffement de la planète. Plus le chiffre est bas et moins son pouvoir de nuisance est élevé. Un fluide frigorigène est un liquide caloporteur permettant dans une PAC de transférer la chaleur captée dans l’air extérieur vers l’intérieur du logement.
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