Esprit critique et société de contrôle : sortir de l’illusion

Temps de lecture: 4 min , Dernière mise à jour: 02/07/2025

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Notre société moderne, ultra-connectée, saturée d'informations et façonnée par des intérêts économiques puissants, cultive un paradoxe profond : jamais l’accès au savoir n’a été aussi vaste, et pourtant, jamais la manipulation des consciences n’a été aussi subtile et omniprésente.

Notre système capitaliste

Le système capitaliste puis le néocapitalisme que l'on vit a mené à l'impasse dans laquelle nous sommes : l'obligation de reconnaître que les ressources ne sont pas infinies avec la nécessaire remise en question de notre société de consommation.

Les COP se succèdent depuis 1985, les acronymes sur les entités s'occupant de l'environnement créent une complexité inouïe avec une quantité de musiciens qui jouent leur morceau, mais sans chef d'orchestre. Une belle cacophonie sans résultat. Les mers et océans avant l'espace sont les dernières limites à ne pas franchir, car l'océan c'est nous tous et nous sommes l'océan indispensable pour vivre.

Si vous pensez que l'eau en bouteille plastique est bonne vous avez ce mauvais choix, mais vous ne pouvez pas acheter les 12 000 à 15 000 litres d'air que vous consommez par jour ! Plus de 50% du CO2 est absorbé par les océans qui rejettent tout comme nos précieux arbres notre précieux air*

* Composition approximative de l'air sec que nous respirons :

  • Diazote (N₂) : ~78 %
  • Dioxygène (O₂) : ~21 %
  • Argon (Ar) : ~0,93 %
  • Dioxyde de carbone (CO₂) : ~0,04 %
  • Autres gaz (néon, hélium, méthane, krypton, etc.) : traces

Les océans surexploités

Les océans sont victime de la société de consommation (exemple avec les micro particules de plastique), la surpêche avec chalutage destructeur profond. Il existe des Objectifs de Développement Durable,

Pourquoi attendre pour agir pour lutter au niveau des consommateurs ?

Voir le manifeste pour la conservation des mers et océans

Garder les yeux ouverts

L’esprit critique est aujourd’hui un enjeu central. Ce n’est pas seulement une compétence intellectuelle, mais un acte de résistance : apprendre à trier, à questionner, à confronter les sources, à se méfier des simplifications émotionnelles. À l’heure où les algorithmes dictent ce que nous voyons, où les médias sociaux enferment chacun dans une bulle cognitive, développer un regard lucide devient vital.

​Mais cette lucidité ne doit pas nous plonger dans le désespoir ou la colère. Elle peut au contraire devenir le point de départ d’une réappropriation du sens, de notre capacité à choisir, à dialoguer, à construire collectivement un autre avenir.

Notre perception du monde

Dans cette logique de manipulation, la vidéo "The Lie We Live" (Le mensonge dans lequel nous vivons) de Spencer Cathcart, devenue virale depuis sa publication en 2015, jette une lumière crue sur les mécanismes qui encadrent et orientent notre perception du monde.
À travers un montage percutant et un discours incisif, elle interroge notre place dans une société dominée par le consumérisme, la recherche du profit, et la soumission à des normes imposées.

La vidéo de Spencer Cathcart ne détient pas la vérité. Elle reflète un point de vue engagé, contestable sur certains aspects, mais qui a le mérite de briser le confort de l’évidence. Elle ouvre une brèche, une possibilité : celle de sortir de l’illusion, de questionner le monde – et surtout, d’y participer autrement.

Regarder « The Lie We Live » : https://youtu.be/ljW1NOwQMFQ

Vidéo : Ce documentaire, bien qu’extrêmement pessimiste pour certains, a le mérite de provoquer une réaction.
Il pousse à la réflexion sur notre condition : sommes-nous réellement libres ?
Pouvons-nous penser par nous-mêmes dans un monde saturé de récits, d’images et de dogmes ?



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