Bois énergie
Le bois énergie est au cœur des discussions sur les alternatives renouvelables aux combustibles fossiles. Cette catégorie offre un aperçu complet de l'utilisation du bois comme source d'énergie, y compris les technologies de combustion, les impacts environnementaux, et les tendances du marché. Nos articles sont essentiels pour saisir les enjeux et les opportunités liés à cette ressource renouvelable, autant pour les particuliers que pour les industries.
Bonjour, premiére lecture de votre site trés interessante, mais une remarque : pour le bois, j'ai aussi trouvé les chiffres de pollution CO2 et equivalent (NOx), qui donnait en gros 150 gr de Co2eq par kwh (80 direct, et le reste en equivalent CO2), pourquoi ne pas le mentionner ? Le 0 gr est trompeur, comme vous l'expliquez ! autant expliquer l'inverse, combien cela pollue en direct (en plus des HAP), en mentionnant qu'on pourrait compenser ! Merci
Merci pour votre message intéressant et votre idée sur le bois et les problèmes liés à sa combustion qui pose un énorme souci environnemental (à la fois pillage des forêts et dégradation de l'air).
Vous imaginez bien que si vous coupez un chêne de 50 ans pour le brûler, combien faudra t-il en replanter pour qu'ils absorbent l'équivalent CO2 ?
Si vous avez des informations avec des éléments qui pourraient intéresser les lecteurs, je suis preneur.
Calculer le prix en kWh du bois de hêtre acheté 2600 euros pour 30 m³ avec chaudière bois bûches Nideck
En France, le prix du bois de hêtre varie selon l’humidité, la découpe et le vendeur. Le calcul ci-dessous donne un prix compétitif. Calcul avec les hypothèses suivantes : densité 700 kg/m³, PCI ≈ 4 kWh/kg. Fourchette selon le rendement de la chaudière (les chaudières à bûches réelles vont typiquement de ~70 % à ~85 %). Le bois de hêtre sec à 15% d’humidité a un pouvoir calorifique moyen de 3850 kWh/m³.
Étapes et hypothèses
- Volume : 30 m³
- Densité apparente hêtre sec : 700 kg/m³ → masse = 30 × 700 = 21 000 kg
- PCI (pouvoir calorifique inférieur) hêtre sec, 20% de taux d'humidité : 4 kWh/kg → énergie contenue = 21 000 × 4 = 84 000 kWh (énergie brute)
- Prix d’achat du bois : 2 600€
- Énergie utile selon rendement de la chaudière.
Très important : Le rendement affiché d’une chaudière bois Nideck comme toute autre marque est un rendement théorique obtenu en laboratoire dans des conditions optimales et contrôlées, souvent très différentes de la réalité d’utilisation domestique.
Rendement affiché : test en laboratoire
Le rendement supérieur à 90 % mis en avant pour ces chaudières résulte de tests en laboratoire : le bois utilisé est très sec et à granulométrie régulière, la chaudière est parfaitement réglée, les cycles de chauffe sont constants, et l’installation (tirage de cheminée, température de retour) est idéale.
Différence avec l’utilisation réelle
Dans la pratique, le rendement réel peut être nettement inférieur : la qualité du bois (humidité, essence, taille), la régularité de l’alimentation en air, et les cycles d’allumage/extinction influent sur la performance. En outre, un entretien imparfait ou un mauvais réglage dégradent le rendement annoncé.
En résumé : Le rendement “de catalogue” d’une chaudière Nideck est donc à interpréter comme un maximum atteint uniquement dans des conditions de test idéales, et rarement reproductible en situation réelle chez l’utilisateur. Raison pour laquelle 3 valeurs théoriques de 70%, 75% et 85% figurent ci-dessous.
Rendement 70 % → énergie utile = 84 000 × 0,70 = 58 800 kWh→ prix du kWh utile = 2 600 / 58 800 ≈ 0,0442 € / kWh (≈ 4,42 c€/kWh)
Rendement 75 % (valeur centrale) → énergie utile = 84 000 × 0,75 = 63 000 kWh→ prix du kWh utile = 2 600 / 63 000 ≈ 0,0413 € / kWh (≈ 4,13 c€/kWh)
Rendement 85 % (chaudière très performante) → énergie utile = 84 000 × 0,85 = 71 400 kWh→ prix du kWh utile = 2 600 / 71 400 ≈ 0,0364 € / kWh (≈ 3,64 c€/kWh)
Résumé rapide
Entre ~3,6 et 4,4 centimes d’euro par kWh utile, avec ≈4,1 c€/kWh pour un rendement intermédiaire de 75 %.
Remarques / facteurs qui peuvent modifier le résultat
Ce calcul suppose que le bois est bien sec ; pour un bois plus humide, le prix au kWh serait plus élevé, car le pouvoir calorifique baisse. Si votre bois est plus humide que 20 %, le PCI baisse donc le coût/kWh augmente.
Si vous connaissez le rendement exact de votre chaudière (ex. 72 % ou 78 %), dites-le : je recalculerai précisément.
Le calcul suppose que 2 600 € est le coût total (livraison, stockage, fente éventuelle). Si des coûts supplémentaires existent, il faut les ajouter.
On ne prend pas en compte les pertes de distribution (radiateurs, isolation), seulement l’énergie délivrée par la chaudière.
Nos arrières grand-mères cuisinaient sur des poêles à bois, veillant à ce que les liquides ne bouillent jamais, quitte à éloigner, en le glissant, le contenant de la source de chaleur. De la sorte vitamines, nutriments, étaient préservés. D’autre part elles faisaient cuire pendant des heures des os et cartilages pour préparer du bouillon d’os qui permettait de transférer les minéraux de ces bas morceaux dans le liquide. Vitamines, nutriments, minéraux, voilà ce dont les Français sont aujourd’hui privés, en raison de la manière primaire selon laquelle le binôme bouteille de gaz / cuisinière fonctionne. La flamme réglée au minimum desdites cuisinières, est à un seuil beaucoup trop élevé pour préserver le potentiel nutritionnel des aliments. Et, s’agissant du bouillon d’os, il suffit de taper « bone broth » sur internet pour réaliser que c’est à partir de 72 heures de cuisson à tout petit feu que le transfert des nutriments dans le bouillon s’avère réellement efficace. Je contourne le problème de manière très inconfortable en jouant avec le bouton de débit de la bonbonne mais le réglage est tellement sensible qu’il me faut parfois plusieurs minutes pour parvenir à une flamme minimum, sans pour autant qu’elle ne s’éteigne. Je désire donc que vous preniez conscience du fait que dévitaminés, dénutris, déminéralisés, les gens se retrouvent affligés d’un système immunitaire gravement déprimé, avec des conséquences majeures en cette période de pandémie, les personnes hospitalisées étant celles dont la réponse immunitaire est la plus faible. Conseillez-nous donc un modèle de détendeur comportant un réglage de débit moins sensible que celui des bonbonnes ou un accessoire « vis de débit » (ou autre jargon peu importe), à placer en aval du détendeur pour, enfin, parvenir à cuisiner selon des principes intangibles de cuisson saine. Et, s’il vous plait, évitez une réponse bateau du style « la flamme va s’éteindre, une poche de gaz va se former et vous allez faire exploser tout le quartier !.. ». Je vous parle de dizaines de milliers de morts, ne venez pas prétendre qu’avec des débits si faibles le risque quasi nul justifie le carnage précité. Je suis impatient de vous lire. Si vous deviez considérer comme politiquement incorrect le fait de répondre publiquement à ma question, vous pouvez toujours me répondre par mail. Merci d’avance.
Votre supplique en faveur d'un retour à une alimentation riche, saine et équilibrée est très intéressante et suffisamment détaillée pour mettre en évidence la perte de la qualité de la nutrition liée à nos méthodes de culture, l'hybridation des plantes, la génétique, les OGM, les modes de cuisson, nos modes de vie, etc. Il est évident que les ménages consacrent de moins en moins de temps à la préparation de la nourriture et pour certains font appel à de la nourriture industrielle emballée dans du plastique. Pour répondre à votre question, sur une plaque de cuisson à gaz ou gazinière moderne, plusieurs brûleurs permettent des modes de cuisson adaptés aux besoins. Généralement le plus petit brûleur autorise le mijotage. Je vous donne mon expérience : il s’agit d’un piano Lacanche pour un usage domestique. Puissance gaz totale de 15,5 kW avec 5 foyers : 1 de 5 kW, 2 de 3 kW, 1 de 4 kW, 1 de 1,5 kW. Cet appareil de cuisson possède comme pratiquement tous les autres appareils destinés à l'usage du gaz pour la cuisson un petit foyer qui permet au réglage minimum de laisser un bouillon de légumes chauffer à feu doux pendant plusieurs heures. Après avoir utilisé successivement pendant des années toute une série d'appareils allant de la cocotte minute dont la température est supérieure à 100° aux multiples cuiseurs électriques toujours insatisfaisants, j'ai adopté depuis 2015 un vitaliseur vapeur de Marion Caplan que j'avais acheté lors du congrès d'épigénétique Quantique planète à Reims en 2015. Le vitaliseur cuit-vapeur basse température est un appareil en inox qui me permet de cuire beaucoup d'aliments à la vapeur douce toute en gardant leurs qualités gustatives et nutritionnelles. Il faudra que je donne mon avis et que je rédige un article sur mon expérience de plusieurs années d'utilisation de cette unité de cuisson très intéressante en inox 18/12 (18 % de chrome 12 % de nickel) qui me donne toute satisfaction. D'autant plus que cherchant à manger le plus naturel possible, ce mode de cuisson s'adapte parfaitement aux aliments et ingrédients que j'utilise. Toutefois… ce que vous écrivez (la cuisson au bois) est d'une autre époque, car nous étions 1.5 milliard d'humain en 1900, 8 milliards en 2023 et probablement 10 milliards en 2050. Se pose le problème de la pollution due à la combustion du bois qui est composé de carbone à 50%.
Fin des questions