Question d'un visiteur
Je suis locataire depuis 1 ans et demi dans une maison qui n'est pas isolée. J'ai 6 enfants et mes moyens financiers sont limités. Les murs de la maison sont humides et tâchés. 02140 Rougeries
Reponse de Picbleu
La maison n'étant pas isolée, il faut commencer par envisager des travaux pour éviter les déperditions.. La maison n'étant pas isolée, il faut commencer par envisager des travaux pour éviter les déperditions. Il vous faut contacter votre propriétaire qui peut demander à l'ANAH une étude afin de pouvoir bénéficier de subventions. Concernant l’humidité, il s'agit d'un problème de manque d'aération : il faut donc mettre en place un système de ventilation mécanique général ou dans certaines pièces afin d'assurer un taux de renouvellement de l'air suffisant. Notez que cette ventilation s'inscrit dans l'ensemble des éléments de la maison à traiter : ponts thermiques, isolation, système de chauffage, portes et fenêtres, isolation des murs et des combles, etc. L’ANAH, Agence Nationale de l'Habitat, peut subventionner un pourcentage du montant des travaux d'amélioration. Le logement doit être construit depuis moins de 15 ans. Le propriétaire bailleur doit s'engager à le louer à titre de résidence principale pendant au moins 10 ans (5 ans dans certains cas). Les travaux de rénovation concernés sont ceux destinés à l’amélioration de l’habitat et matière de sécurité, de salubrité ou d’équipement du logement comme l'installation d’un chauffage, d'une salle de bains, l'élimination du plomb, de l’amiante, etc. Sont également concernés tous les travaux d’économies d’énergie, d’isolation acoustique. Selon la nature de ces travaux, l’aide versée par l’État représente entre 20 et 35 % du budget nécessaire. A la suite de ces travaux le montant peut être réévalué sachant que le propriétaire a engagé des frais qu'il doit amortir, le montant est toutefois défini. Une contribution financière en plus du loyer et des charges peut être demandée au locataire lorsque le bailleur a réalisé dans le logement loué, ou dans les parties communes de l’immeuble, des travaux d’économies d’énergie. (Loi MLLE du 25 mars 2009 art. 119). Cette contribution peut être demandée au locataire au titre du partage des économies de charge à partir de la date d’achèvement des travaux, sous certaines conditions cumulatives : - les travaux doivent profiter directement au locataire - l’exécution des travaux doit être justifiée au locataire soit un ensemble de travaux a été réalisé dans le logement, soit le logement atteint, après travaux, un niveau minimal de performance énergétique. Cette participation financière est indiquée sur l’avis d’échéance et la quittance remise au locataire. Elle est doublement limitée : - dans sa durée qui est limitée à quinze ans - dans son montant fixe et non révisable qui ne peut être supérieur à la moitié du montant de l’économie d’énergie estimée.
Dernière mise à jour:
09/05/2025
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