Bonsoir dans des pièces de la maison que je viens d'acheter il y a des bouches d'aspiration au dessus des fenêtres qui laissent passer de l'air mais pas partout est-ce normal ?

Ce ne sont pas des bouches d'aspiration, mais des "entrées d'air".

Lees bouches d'aspiration sont situées en cuisine, salle de bains et WC.  L'air qui est aspiré dans les pièces humides ( cuisine, salle de bain et WC) se renouvelle par des entrées d'air des pièces sèches (chambres, salon), il passe sous les portes intérieures (qui doivent avoir un passage de 12 à 15 mm dans le bas) pour permettre la circulation de l'air afin que la Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) soit efficace.

Hotte de cuisine débouchant sur l'étage Suite à l'achat d'une maison, nous venons de constater que l'ancienne propriétaire a branchée ça hotte sur un conduit qui ne mène pas à l'extérieur mais à une pièce juste au dessus. Est-ce normale !? Ceci n'a pas été formulé lors de la vente, aucune ventilation n'est présente pour aspirer les fumées de cuisine et le conduit en question n'a aucune fonction. Est-ce légal ? Avez tel le droit d'effectuer ce genre de branchement ?

delta de température de puit canadien Bonjour, a partir de quel delta de température le puit canadien est-il interressant? En climat teopical humide (Martinique) j'ai des doutes sur le rafraichissement de l'air, partant du principe que le sol est à la temperature moyenne des températures diurne et nocture, le delta en journée serait au max de 10°... Des études de puits canadiens existent-elles en climat tropical humide? Merci d'avance et bien à vous. Nicolas

​Le puit canadien, également connu sous le nom de puit provençal, est un système de ventilation et de climatisation géothermique. Il utilise l'énergie thermique du sol pour préchauffer ou pré-refroidir l'air extérieur avant qu'il ne soit introduit dans un bâtiment.
Comme vous l'avez indiqué, le puit canadien est plus intéressant dans les climats où il y a des différences significatives de températures entre l'intérieur et l'extérieur du bâtiment tout au long de l'année.
En règle générale, un delta de température d'au moins 7 degrés Celsius entre la température extérieure et la température souterraine à une profondeur de 1,5 à 2 mètres est nécessaire pour que le puit canadien soit efficace. Plus la différence de température entre l'intérieur et l'extérieur du bâtiment est grande, et plus le puit canadien sera efficace. L'efficacité du puit canadien dans ces conditions climatiques peut être limitée en raison de l'humidité élevée de l'air extérieur.

Il y a eu plusieurs études menées sur l'utilisation de puits canadiens en climat tropical humide.

Voici quelques exemples d'études publiées :
"Performance Evaluation of Earth-Air Heat Exchanger for Tropical Climate" par A.A. Adeyemo et al. dans le journal Energy and Buildings en 2015.
"A Study on the Effect of Air Flow Rates on the Performance of Earth Air Heat Exchanger in Tropical Climatic Condition" par S. Sivakumar et al. dans le journal IOP Conference Series: Materials Science and Engineering en 2018.
"Experimental Study of Earth-to-Air Heat Exchanger in Tropical Climate" par K. Mahapatra et al. dans le journal Applied Thermal Engineering en 2011.
"Performance Evaluation of Earth-to-Air Heat Exchanger in Hot and Humid Climate" par A. Hassan et al. dans le journal International Journal of Scientific and Engineering Research en 2014.
"Energy and Cost Analysis of Earth-to-Air Heat Exchanger System in Hot and Humid Climate" par S. Mishra et al. dans le journal Energy and Buildings en 2016.

L'étude du dimensionnement et la mise en place d'un puit canadien doivent être adaptés aux conditions climatiques locales et à la taille et la configuration du bâtiment​
Il est important de noter que les exigences peuvent varier selon les régions et zones climatiques. Il est donc vivement recommandé de consulter un professionnel pour évaluer la faisabilité et l'efficacité d'un puit canadien.

3 VMC fonctionnent, salle de bain et deux WC le propriétaire a relié la hotte aspirante- bonjour ! nous habitons une maison ou il n'existe que trois vmc qui fonctionnent, salle de bain et les deux wc, celle de la cuisine est inoperante le tuyau d'évacuation la reliant au groupe vmc a été supprimé par le proprietaire qui a relié par contre l'évacuation hotte aspirante ? ce qui ne nous semble pas trés académique, de plus il n'y a aucune aération aux fenetres quelle qu'elles soient,est ce obligatoire? merci cordialement

VMC et chaudière gaz quelles exigences d’aération en cuisine et conformité actuelles ? Bonjour j'ai un appartement dans un immeuble collectif de 25 appartements qui sont tous équipés de VMC . le chauffage est assuré par des chaudières a gaz raccordé a la VMC . Dans chaque pièces il y a une prise d'air autoréglable au dessous des portes fenêtres sauf dans la cuisine ou se trouve la chaudière. Hors un chauffagiste dit que cette installation VMC qui date de 1983 n'est pas aux normes car il devrait y avoir aussi une prise d'air dans la cuisine ou se trouve la chaudière . l'immeuble ayant été construit par un groupement immobilier avec un architecte , je doute que cette installation ne soit pas aux normes . qu'en est-il exactement ? Est -il vrai que la cuisine ou se trouve la chaudière devrait elle etre aussi équipé d'une prise d'air ? en vous remerciant de votre reponse . cordialement .

C’est une question tout à fait légitime — la compatibilité entre VMC, chaudières à gaz et amenées d’air est souvent source d’incertitudes, surtout dans un immeuble ancien. Voici ce que dit la réglementation en France et ce qu’on peut déduire dans votre cas. Les normes de l’époque (1982–1983) imposaient certaines exigences— pour voir si l’installation de départ pouvait raisonnablement être conforme à l’époque, puis comparer avec les normes actuelles pour évaluer si votre installation pourrait être « en règle en 1983 mais non conforme aujourd’hui, voici le détail :

Ce que le chauffagiste a remarqué

1. Les normes en vigueur en 1982–1983

À cette époque, les textes applicables étaient principalement :
1) L’arrêté du 22 octobre 1969 (remplacé par celui du 24 mars 1982, mais l’esprit reste le même). Cet arrêté imposait :

1. Une ventilation permanente dans les logements.
2. Entrées d’air dans les pièces principales (séjour, chambres).
3. Sorties d’air dans les pièces de service (cuisine, salle de bains, WC).
   

Important : À l’époque, il n’était pas obligatoire d’avoir une entrée d’air directe dans la cuisine, même avec une chaudière gaz à tirage naturel, si la circulation d’air entre pièces était assurée (porte détalonnée).

2) Apparition massive de la VMC dans les années 1970–1980

Les immeubles construits autour de 1980 ont souvent :

• Une VMC simple flux collective,
• Des entrées d’air autoréglables dans les pièces principales,
• Une bouche d’extraction renforcée dans la cuisine (débit plus élevé).
• À cette époque, beaucoup de chaudières gaz étaient :
• À tirage naturel,
• Non étanches,
• Placées dans la cuisine (fréquent dans les logements collectifs).

Et cela était considéré comme conforme, à condition que la cuisine soit considérée comme pièce de service correctement ventilée.

Conclusion historique :
En 1983, une cuisine avec chaudière gaz + VMC + pas d’entrée d’air spécifique en cuisine, mais avec :

• entrées d’air dans autres pièces,
• porte détalonnée,
• bouche d’extraction dans la cuisine,
• pouvait être totalement conforme.

2. Évolution des normes et exigences après 1983

Depuis les années 1990–2000, les exigences ont été nettement renforcées, notamment concernant les appareils gaz à tirage naturel raccordés à une VMC.

Les exigences modernes proviennent de :
-NF DTU 68.3,
-Guides Cegibat / GRDF,
-Normes de sécurité renforcées gaz (arrêtés de 2008, 2018…).

Aujourd’hui : Une chaudière non étanche dans une cuisine doit avoir une amenée d’air adaptée.

Cela signifie :
Une amenée d’air basse suffisante (grille, entrée d’air ou ouverture permanente).
Une extraction haute conforme, souvent via une bouche spéciale VMC-Gaz.
Des modules d’entrée d’air dimensionnés en fonction de la puissance de la chaudière.
La simple présence d’entrées d’air dans les autres pièces + détalonnage n’est plus considérée comme suffisant, car :
Les chaudières à tirage naturel prennent l’air comburant dans la pièce.
Une VMC trop puissante peut créer une dépression → risque d’aspirer les fumées dans la pièce → monoxyde de carbone.

Sécurité Collective (DSC) dans immeubles
Depuis les années 1990, pour les immeubles en VMC + gaz : Obligation d’un dispositif de sécurité collective coupant le gaz en cas de panne VMC.

3. Votre situation : conforme en 1983, non conforme aujourd’hui ?

En 1983 :
Votre installation (VMC + entrées d’air dans les pièces principales + extraction dans la cuisine) était probablement réglementaire, car :
La VMC assurait la ventilation de la cuisine,
Le détalonnage de porte permettait l’arrivée d’air,
Le placement d’une chaudière gaz en cuisine était courant et accepté.
Le constructeur et l’architecte pouvaient parfaitement être dans les normes de l’époque.

Aujourd’hui : Avec les normes actuelles, une cuisine avec chaudière non étanche doit avoir :

• Une amenée d’air directe (grille, ouverture permanente),
• OU une VMC Gaz spécifique avec dispositifs de sécurité.

C’est pour cela que le chauffagiste affirme que l’installation n’est plus conforme.
Et il a raison… selon les normes actuelles, pas celles de 1983.

4. Synthèse claire

5. Que faire aujourd’hui ?

Cela dépend du type de chaudière : Si votre chaudière est NON étanche (tirage naturel), l’installation est probablement non conforme aujourd’hui.

Solutions possibles :

• Ajouter une amenée d’air permanente en cuisine,
• Passer à une chaudière étanche (ventouse), ce qui règle complètement le problème,
• Faire vérifier la VMC (débits, conformité aux exigences gaz).
• Si votre chaudière est étanche (ventouse).

​Alors l’absence d’aération en cuisine n’est pas un problème, car l’air comburant ne provient pas du logement. ​Dans ce cas, votre installation peut encore être conforme.​

Avant travaux d'isolation de notre logement nous aimerions votre avis sur la ventilation VMI.. Nous avions déjà échangé et j'ai profité de vos bons conseils. J'ai un avis à vous demander concernant la VMI Nous avons une maison de 1981 achetée en 2005, entre 2005 ET 2007, nous avons installé un poêle à bois, une chaudière GAZ (GPL) à condensation et des panneaux solaires thermiques. Aujourd'hui nous voudrions pour une fois dans notre vie bénéficier des aides de l'Etat, nous avons l'intention d'isoler les murs extérieurs et peut-être les combles (il y a déjà un peu de laine de verre mais elle est de 1981 ). Nous n'avons pas de VMC et on nous dit qu'isoler sans VMC c'est aller devant des des pronlèmes, mais nous avons un poele à bois au centre de la maison sans possibilité d'arrivée d'air extérieur (on ne peut pas le déplacer car la cheminée en boisseaux est là et nous ne pouvons pas enlever) et à part mettre une VMC double flux ou une VMI , le poele va bien moins fonctionner. Après multiples recherches sur Internet, nous serions partants pour une VMI (qui a des avantages et des inconvénients tout comme la VMC double flux). J'aimerais connaître votre avis sur la question, et ce que je dois bien demander et vérifier à l'éventuel installateur de la VMI (la partie habitable de ma maison fait 87m2). Je profite de ce message pour vous parler des combles, l'insufflation est plébiscitée mais nous avons des gaines électriques qui passent dans les combles ainsi que des conduites d'eau chaude (chauffage central), ce sont des fermettes (maison Bruno Petit) du coup en cas de problèmes comment faire pour accéder aux différentes" canalisations", actuellement nous avons fait "un chemin pour y accéder . Que voyez-vous comme solution sans avoir à démonter la maison. Je vous remercie pour toute l'attention que vous allez accorder à ce message - Bien cordialement -C.B

Effectivement un poêle à bois non étanche n'est pas compatible avec une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) classique qui met les volumes en dépression et donc empêche l'évacuation des gaz brûlés de tout appareil à combustion s'il n'est pas à ventouse. Votre chaudière à condensation est étanche. Un mail explicatif vous a été adressé pour en discuter au téléphone que vous devez certainement avoir conservé 05 64 11 52 84

Est-il possible d'installer une Ventilation Mécanique par Insufflation (VMI) dans une cave ?

Installer une Ventilation Mécanique par Insufflation (VMI) dans une cave pour profiter de ses qualités thermiques est techniquement possible, mais rarement fait pour plusieurs raisons pratiques et techniques. Voici les points principaux :

1. Les caractéristiques thermiques des caves

Fraîcheur en été : Les caves ont une température stable, souvent plus fraîche que l’air extérieur en été. Cette fraîcheur pourrait théoriquement être utilisée pour refroidir la maison.
Température en hiver : En hiver, la cave est généralement plus chaude que l’air extérieur, mais elle reste souvent fraîche (autour de 10-15°C). Si l'air insufflé est utilisé directement, il pourrait être perçu comme froid dans les pièces.

2. Les défis techniques

Qualité de l'air dans une cave : L'air de cave peut contenir de l'humidité, des moisissures, voire du radon (un gaz radioactif naturel présent dans certaines zones). Ces contaminants doivent être traités avant d'insuffler l'air dans la maison.
Humidité élevée : L'humidité des caves peut provoquer des problèmes dans les conduits et l'équipement de la VMI, nécessitant un traitement spécifique (filtration, déshumidification).
Bruit et circulation d'air : Une VMI aspire et insuffle de l'air à débit constant, ce qui peut amplifier les nuisances acoustiques dans les caves, souvent résonnantes.

3. Coût et complexité d'installation

Une installation de VMI adaptée à une cave demande un traitement spécifique pour filtrer, assécher et, éventuellement, réchauffer l'air. Cela implique un surcoût par rapport à une installation standard.
Il faut également adapter les conduits et optimiser leur placement pour éviter des pertes thermiques et des ponts d'humidité.

4. Alternatives plus simples

Puise canadien ou provençal : Ce système utilise la fraîcheur naturelle du sol pour pré-refroidir ou préchauffer l'air avant qu'il entre dans la maison. Il est souvent plus adapté et plus efficace pour exploiter les qualités thermiques souterraines.
Isolation et inertie thermique : Améliorer l'isolation de la maison et utiliser des matériaux à forte inertie thermique permet de mieux réguler la température intérieure sans recourir à une VMI complexe.

Conclusion

Bien que l'idée soit intéressante en théorie, les contraintes techniques, sanitaires et économiques expliquent pourquoi cette solution est peu utilisée. Si votre objectif est d’exploiter la fraîcheur d'une cave, un puits canadien ou une ventilation avec échangeur thermique pourrait être une alternative plus adaptée. Vous pourriez également utiliser la cave comme un espace de stockage pour la fraîcheur ou pour d'autres usages spécifiques (ex. cave à vin).

J'ai remarqué par le bruit du moteur situé au dessus de ma chambre que la ventilation tournait jour et nuit en permanence or il y a un interrupteur dans la cuisine mais qui ne l'arrête pas. 13090 Aix en Provence

C'est normal, l'interrupteur possède 2 vitesses (normale et forcée). 

Il se positionne en flux d'air rapide uniquement lorsque vous faites de la cuisine par exemple. Il ne faut jamais couper la VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée), car l'air humide stagne dans les gaines et des pathologies dues à l'humidité et les polluants intérieurs se développent rapidement avec des conditions de températures douces du logement.